Faut il acheter une voiture électrique d’occasion ?

Faut-il acheter une voiture électrique d’occasion​ ? C’est la question qui fait tourner en rond pas mal d’automobilistes en 2025. D’un côté, on vous vend le futur branché, silencieux, propre et presque gratuit à la pompe. De l’autre, il y a la petite voix qui murmure : « Et la batterie, elle tient encore ? Et si ça coûte une fortune à remplacer ? » Ajoutez à ça les prix qui se sont littéralement effondrés en deux ans, et vous avez le dilemme parfait : est-ce enfin le bon moment de craquer pour une électrique d’occasion, ou vaut-il mieux attendre que les concessionnaires vous en donnent une avec un parapluie et un mug ?

Le marché des voitures électriques d’occasion en 2025

Vous cherchez une voiture qui ne sent pas l’essence froide, qui ne réveille pas tout le quartier au démarrage, et qui ne vide pas votre compte bancaire à coup de 2 € le litre ? Bienvenue dans le monde merveilleux des voitures électriques d’occasion. Ce marché, en 2025, connaît une embellie digne d’un feuilleton télévisé : les ventes bondissent (+54% en un an), les prix chutent (−20%) et tout le monde veut sa dose de kilowattheure.

Les véhicules mis à la casse sont remplacés par des modèles bien plus jeunes. L’âge moyen d’une voiture électrique d’occasion en France ? Environ 4 ans. Autrement dit, juste derrière ce volant, vous avez une voiture encore en phase d’adolescence, mais sans les crises existentielles. Alors faut-il acheter une voiture électrique d’occasion​ ? En effet, c’est peut être le bon moment.

Les avantages d’acheter une voiture électrique d’occasion

• Une voiture électrique coûte 4 à 5 fois moins cher à utiliser qu’un modèle qui ronfle au diesel. Ça, c’est un fait, pas un argument commercial. L’électricité est plus stable que le prix du carburant, et quand on peut recharger chez soi, c’est déjà une petite victoire contre Total.. Ou presque.
• L’entretien ? 35 % moins cher que sur une thermique. Pas de vidange, pas de bougies, pas de turbo qui décide de rendre l’âme entre deux week-ends. Les seuls fluides à changer sont ceux des freins et, parfois, du circuit de refroidissement de la batterie. Rien qui nécessite une prière ou une rallonge de crédit.
• Les freins ? Ils durent longtemps. Pourquoi ? Grâce au freinage régénératif. Votre voiture freine seule, et recharge sa batterie. Nietzsche aurait adoré ça.

Le choix malin pour ceux qui vivent en ville

Pas de particules fines, pas de Crit’Air à justifier, les ZFE vous déroulent le tapis rouge. Les métropoles vous disent merci de rouler propre, pendant que ceux qui collent à leurs diesel importés de 2011 se font refouler comme à l’entrée d’une boîte sélecte.

Sans compter qu’une voiture d’occasion électrique, c’est aussi un acte écologique intelligent : vous ne faites pas fabriquer un nouveau véhicule, vous prolongez la vie d’un existant. Moins de CO₂ émis à la fabrication, plus de virées silencieuses entre amis le dimanche. Un geste simple, mais qui compte.

Quel prix pour une voiture électrique d’occasion en 2025 ?

En 2024, les prix se sont effondrés de 17,4 %. Et devinez quoi ? Ça continue. Aujourd’hui, certaines plateformes affichent des modèles sous les 20 000 €. Pourquoi ? Parce que des wagons entiers de voitures de location arrivent en fin de contrat, parce que la technologie file plus vite qu’un sprinteur dopé, et parce qu’il y a tellement d’offre que même les concessionnaires n’arrivent plus à suivre. Résultat : les acheteurs ont enfin le pouvoir. Et forcément, cette décote des véhicules électriques change complètement la donne pour le marché de l’occasion.

Alors, parlons franchement : faut-il acheter une voiture électrique d’occasion​ ? En 2025, acheter une voiture électrique d’occasion, c’est comme aller chez Ikea : il y a trop de choix, mais au moins cette fois, ça ne coûte plus un rein. Le prix moyen ? 20 490 €. Oui, une voiture qui, il y a trois ans, valait le double et vous faisait sentir pauvre avant même de brancher le câble.

Quel prix ces modèles électriques populaires ?

• Renault Zoé : Si vous voulez une électrique pas chère, c’est elle. On en trouve à partir de 5 000 €, ce qui est à peu près le prix d’une trottinette électrique un peu haut de gamme.

• Tesla Model 3 : Elle aussi a dégringolé. À partir de 17 890 €, vous pouvez rouler dans une Tesla. Bien sûr, elle aura probablement plus de kilomètres qu’un taxi de Manhattan, mais quand même.

• Peugeot e-208 : Parfaite citadine, entre 15 000 € et 35 000 €. Bref, ça dépend si vous voulez le modèle “j’ai une prise chez moi” ou le modèle “je veux impressionner mes voisins”.

• Nissan Leaf : La valeur sûre. De 6 000 € à 22 000 €. Un peu comme acheter une Golf diesel en 2005 : pas sexy, mais ça marche.

Quelle voiture électrique d’occasion à moins de 10 000 € ?

Oui, ça existe. Citroën C-Zero, Peugeot iOn, Smart Electric Drive… Bref, des boîtes à chaussures électrifiées. Mais si vous voulez un minimum de style, il y a aussi la BMW i3 (sous les 10 000 € parfois), qui a au moins l’air de quelque chose.

Notre conseil : Achetez en 2025 ! Les prix sont bas, l’offre est énorme, et les vendeurs se démènent pour écouler leur stock.

Top 5 voitures électriques d’occasion à moins de 10 000 euros

Qu’en est-il des aides gouvernementales ?

Les aides ont été rabotées, mais rassurez-vous : il en reste. En fonction de votre revenu fiscal, vous pouvez récupérez entre 2 000 et 4 000 euros via le bonus écologique pour un véhicule d’occasion électrique. C’est automatique et cumulable avec certains coups de pouce CEE (1 000 € supplémentaires si vous remplissez les conditions).

En revanche, la prime à la conversion a disparu fin 2024. Fini les coups de baguette magique pour les vieilles thermiques, vous devrez faire avec ce qui reste. Mais vu la baisse des prix actuels, vous n’y perdez pas forcément.

La batterie : l’élément qui peut ruiner votre achat

Parlons sans détour : la batterie est LE point de vigilance. Pas parce qu’elle explose — ça, c’est de l’histoire ancienne — mais parce qu’elle coûte une petite fortune si elle fatigue trop vite. Et oui, elle fatigue, c’est normal. Chaque année, elle perd en moyenne 2 % de sa capacité. C’est ce qu’on appelle le SOH, State of Health.

Pour être clair, c’est exactement comme la batterie de votre iPhone : le jour où elle n’affiche plus que 70 % de sa capacité, vous passez votre temps à chercher une prise. Avec une voiture, c’est la même logique… sauf qu’ici, ce n’est pas une pause-café, mais un trajet complet qui peut tomber à l’eau.

À 85 %, tout va bien. En dessous de 75 %, vos déplacements s’apparentent à une partie de jeu vidéo avec la jauge clignotante en permanence. Certains constructeurs garantissent la batterie jusqu’à ce seuil, mais encore faut-il avoir l’information avant l’achat. Exigez toujours le pourcentage de capacité maximale restante : c’est la donnée la plus importante pour savoir si l’affaire est bonne ou si vous achetez un futur presse-papiers de 400 kilos.

Il existe des outils de diagnostic : branchés au véhicule ou testés en ligne à distance pour environ 25 €. En retour ? Un rapport détaillé, fiable à 95 %. Une bouée de sauvetage avant de signer le chèque.

Mise en garde sur les batteries en location

Sur certains vieux modèles — la Renault Zoé en tête — la voiture était vendue sans la batterie. Oui, vous avez bien lu. La carrosserie, l’électronique, les sièges : tout était à vous… sauf la batterie. Pour rouler, il fallait alors signer un contrat de location mensuel avec Renault (via DIAC). Résultat : 70 à 120 € qui tombent chaque mois, en plus de votre crédit auto.

À l’époque, l’idée était de rassurer les acheteurs : si la batterie tombait en dessous d’un certain seuil de capacité, Renault s’engageait à la remplacer. Mais sur le marché de l’occasion, beaucoup découvrent ce “détail” après l’achat, quand la première mensualité arrive. Et croyez-moi, c’est une très mauvaise surprise.

Moralité : demandez toujours si la batterie est incluse dans le prix. Si ce n’est pas le cas, soit vous fuyez, soit vous utilisez cette information comme levier de négociation. Mais ne signez jamais sans le savoir.

Votre batterie est-elle en danger ? Les signes à ne jamais ignorer !

Charger son véhicule électrique : où en est-on ?

Arrêtez toute excuse du genre « Oui mais je peux pas recharger chez moi ». En France, en 2025, on compte plus de 160 000 points de recharge publics, dont plus de 30 000 en recharge rapide. Toutes les aires d’autoroute sont équipées. Même dans l’Aveyron, on peut faire le plein d’électrons. Et les cartes de recharge (Chargemap, Shell Recharge…) simplifient la vie.

Vous avez un garage ? Tant mieux. 86 % des conducteurs d’électriques rechargent chez eux. Une prise renforcée ou une Wallbox vous assure des charges intégrales en une nuit. Ce n’est pas le rêve. C’est juste pratique.

Vous voulez un bon véhicule électrique d’occasion ? Voici la liste

Renault Zoé : l’incontournable. Pour moins de 7 000 €, vous avez une citadine électrique parfaite pour la ville. Autonomie jusqu’à 390 km sur les dernières générations. Peu d’entretien. Beaucoup de plaisir.

Nissan Leaf : pionnière discrète, mais efficace. Généreuse en espace, ultra fiable, et disponible dès 8 000 €. Versions avec 24 à 62 kWh selon votre budget et votre appétit pour les longues distances.

Peugeot e-208 : élégance à la française. Une voiture qui attire l’œil, avec autonomie de 350 à 410 km en cycle mixte et du punch à revendre. Parfait compromis entre plaisir et usage quotidien. À partir de 15 000 €.

Hyundai Kona Electric : un SUV compact avec du coffre, de l’autonomie (jusqu’à 480 km) et des prix dès 13 000 €. Idéal pour les familles, solide sur autoroute, facile à vivre au quotidien.

Tesla Model 3 : l’électrique de luxe pour budget malin. Performances décoiffantes, autonomie monstre (jusqu’à 600 km), et réseau de Superchargers au service de vos envies. Autour de 27 000 €, un tarif imbattable pour ce que c’est.

Le bon achat d’une voiture électrique d’occasion ? Une affaire de méthodologie

Avant de signer, vérifiez : le SOH de la batterie, l’historique d’entretien, la présence des câbles de recharge, la compatibilité avec les bornes rapides, et si besoin, faites appel à un pro pour un diagnostic. Vous achetez un ordinateur avec des roues, pas une 205.

Oui, une voiture électrique d’occasion nécessitera une courbe d’apprentissage, mais une fois maîtrisée, c’est un plaisir qui coûte peu, roule bien, et évite les tracas d’usure moteur dignes d’un roman noir.

Pour un citadin clairement. Pour un péri-urbain avec borne à la maison, entièrement. Pour un campagnard amateur de V8 ? Prenez plutôt un bon vieux diesel et assumez.

Lire aussi :

• Top 5 des voitures électriques à moins de 10 000 €
• Faut-il acheter une voiture hybride d’occasion ?