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Duracell veut écraser Tesla : voici leur plan choc pour électriser l’Europe


Duracell, le roi des piles, débarque sur le marché des voitures électriques avec un réseau de bornes de recharge ultra-rapides. Objectif : simplifier, dominer et faire oublier la galère des QR codes et applis bancales. Face à Tesla, Ionity et Fastned, le lapin rose ne vient pas pour rigoler.

Les bornes de recharges Duracell

De la pile AA à la borne de 200 kW : Duracell sort les muscles

S’il y a une marque que vous avez sûrement déjà eue entre les mains, c’est Duracell. Celle des piles. Celles qui font tourner votre télécommande, votre souris sans fil, ou encore ce vieux jouet bruyant que vos enfants adorent vous mettre dans les oreilles à 6 h du matin. Mais aujourd’hui, Duracell ne veut plus juste alimenter vos gadgets. Elle veut électriser votre voiture. Littéralement.

Oui, la marque au lapin hyperactif, Duracell, se lance dans la recharge ultra-rapide pour voitures électriques. Un virage à 180 degrés. Certains y voient une lubie marketing, d’autres une vraie révolution. Et il faut admettre que voir ce vieux briscard de l’énergie portable débarquer sur un marché dominé par Tesla, Ionity ou Fastned, c’est comme si Bic décidait d’entrer dans l’aéronautique. Sauf que là, ils ont un vrai plan.

Duracell, propriété du géant chinois Berkshire Hathaway Energy, a décidé que les autoroutes européennes manquaient cruellement de bornes aussi simples que ses piles AA. Le concept : « Plug, charge, go. » Pas de cartes RFID, pas d’applications inutiles, pas de maux de tête. Tu branches, tu charges, tu traces.

Projet Duracell-echarge

Duracell E‑Charge : rechargez votre EV comme vous changiez vos piles

Le projet s’appelle Duracell E‑Charge. Et si le nom ne vous fait pas grimper au plafond, les specs, elles, risquent de vous surprendre. Bornes jusqu’à 200 kW, capables de recharger une voiture électrique moderne de 20 à 80 % en moins de 20 minutes. De quoi faire le plein plus vite qu’un arrêt café-toilettes sur l’A6.

Mais ce n’est pas tout. Duracell promet une interface utilisateur simplifiée, un paiement instantané par carte bancaire, aucune application obligatoire, et un réseau pensé pour minimiser les temps d’attente. En somme, l’anti-Tesla Supercharger. Parce que oui, même si Elon a ouvert ses stations à la concurrence, il reste encore difficile pour le commun des conducteurs de ne pas se sentir en terre étrangère sur ces bornes pensées par et pour les fanboys.

Le déploiement ? D’abord aux États-Unis, avec jusqu’à 2 000 stations prévues d’ici 2030. L’Europe suivra. Et Duracell ne compte pas faire les choses à moitié : la marque évoque déjà des partenariats avec les chaînes de restauration rapide, les centres commerciaux, et les gestionnaires d’autoroutes.

Un modèle très américain, mais qui pourrait bien redéfinir les standards de la recharge électrique en Europe si tout se passe comme prévu.

Les travaux à réaliser pour une borne de recharge Duracell

L’envers du décor : ce que Duracell va devoir affronter

Lancer des bornes de recharge, c’est facile sur PowerPoint. Dans la vraie vie, c’est une autre histoire. Et même Duracell, avec son logo bling-bling et ses piles dorées, va devoir se cogner la dure réalité du terrain.

D’abord, la question de l’infrastructure électrique. Alimenter une borne de 200 kW, ce n’est pas comme charger un smartphone. Il faut du lourd. Très lourd. Et l’Europe ne brille pas toujours par la qualité ou la modernité de ses réseaux. Installer une station en ville ou en zone rurale ? C’est parfois un chantier plus long que la réforme des retraites.

Ensuite, il y a la concurrence. Et pas n’importe laquelle. Tesla Supercharger joue déjà sur le terrain depuis des années, avec une armée de fidèles et une intégration logicielle sans égal. Ionity, soutenu par les constructeurs européens, multiplie les stations haut de gamme (mais à prix d’or). Fastned, de son côté, mise sur l’expérience utilisateur et l’énergie verte. Bref, ce n’est pas le Far West : c’est un champ de bataille.

Duracell, pour sortir du lot, va devoir tenir ses promesses : fiabilité, rapidité, et disponibilité. Car les utilisateurs ne pardonneront pas une borne HS ou un bug de paiement. Surtout quand ils attendent avec 2 % de batterie sur le bord d’une nationale au milieu de la Creuse.

Applications borne de recharge

Pour les conducteurs, un rêve… si tout fonctionne

Mais si le plan tient la route, Duracell E‑Charge pourrait bien changer la donne pour les conducteurs de voitures électriques. Finis les abonnements obscurs, les QR codes à scanner sous la pluie, ou les applications qui plantent au moment de payer. Le futur de la recharge, selon Duracell, c’est la simplicité brute : on branche, on paye, on repart.

Et pour les flottes professionnelles, les taxis, les VTC ? C’est peut-être la promesse de stations toujours accessibles, toujours rapides, et enfin standardisées. Car l’un des plus gros freins à l’électrification massive, c’est justement cette jungle de bornes incompatibles, mal signalées, ou tout simplement inopérantes.

L’Europe, de son côté, pousse pour l’interopérabilité et la densification des réseaux. Et c’est là que Duracell a une carte à jouer. Avec des fonds solides, une marque mondialement connue, et une ambition clairement affichée, le lapin rose pourrait bien sauter à la gorge des dinosaures de la mobilité.

Reste à savoir si les conducteurs européens suivront. Le marché est prêt, les besoins sont là. Il ne manque plus qu’un acteur assez fou pour transformer le secteur… et franchement, qu’est-ce qui est plus fou que de faire passer Duracell d’un tiroir à piles à l’autoroute ?

Ce qu’il faut retenir

  • Duracell lance un réseau de bornes de recharge ultra-rapide (jusqu’à 200 kW) pour véhicules électriques.

  • Objectif : simplifier l’expérience utilisateur avec paiement direct, sans appli ni abonnement.

  • 2 000 stations prévues d’ici 2030, d’abord aux États-Unis, puis en Europe.

  • La marque entre sur un marché ultra-concurrentiel, dominé par Tesla, Ionity et Fastned.

  • Si elle réussit, Duracell recharge pourrait bien redéfinir les standards de la recharge électrique.

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