10 arnaques à éviter quand on achète ou vend un véhicule d’occasion
Les arnaques qui visent les vendeurs de voitures d’occasion
Vendre une voiture d’occasion devrait être une transaction simple : vous fixez un prix, trouvez un acheteur, remplissez un certificat de cession, et c’est terminé. En réalité, certains individus transforment cette opération en véritable cauchemar administratif, judiciaire, voire financier. Voici 5 méthodes bien rodées pour faire perdre plus qu’une voiture.
1. Le chèque en bois
Un grand classique du genre. L’acheteur vous donne un chèque de banque qui a l’air parfaitement authentique. Vous le déposez à votre banque. Deux jours plus tard, le véhicule est parti, mais le chèque est revenu… sans provision. Trop tard. Il ne vous reste que le souvenir amer de votre vente voiture arnaques et une déclaration à la gendarmerie.
Astuce : Vérifiez systématiquement l’authenticité du chèque auprès de la banque émettrice, en appelant avec un numéro trouvé par vos soins, jamais celui donné par l’acheteur.
2. Le faux virement bancaire
Autre méthode qui se glisse sous les radars : l’acheteur vous montre une preuve de virement. Une capture d’écran, un mail de la banque, tout y est. Mais le paiement n’arrive jamais sur votre compte. Vous venez de faire un achat vente véhicule… à sens unique.
N’acceptez jamais de remettre un véhicule d’occasion tant que l’argent n’apparaît réellement sur votre compte.
3. Le paiement supérieur au prix demandé
L’acheteur propose de vous verser plus que le montant convenu, au prétexte d’un transporteur à payer ou d’un “oubli”. Il vous demande ensuite de rembourser la différence par virement. Vous encaissez un chèque frauduleux, vous perdez la voiture et de l’argent en prime.
Ce type d’arnaque joue sur la précipitation et la politesse. Ne soyez ni pressé ni trop aimable.
4. La non-déclaration en préfecture
Vous vendez votre auto, tout semble en règle : certificat de cession rempli, carte grise barrée, et au revoir. Quelques mois plus tard, vous recevez une amende pour un excès de vitesse… avec votre ancien véhicule.
L’acheteur n’a jamais enregistré l’achat auprès de l’administration. Vous restez responsable du véhicule, aux yeux de l’État.
Assurez-vous que l’acheteur déclare le changement de propriétaire, ou réalisez vous-même la déclaration de cession en ligne, dans la nouvelle fenêtre prévue à cet effet sur le site de l’ANTS.
5. Le détournement d’information
Le faux acheteur vous contacte, pose des questions, vous demande des copies de carte grise, de certificat d’immatriculation, et même une photo de votre pièce d’identité “pour l’assurance auto”. Puis plus rien. Sauf que ces documents peuvent servir à usurper votre identité, créer de faux certificats, ou vendre une voiture volée sous votre nom.
Ne transmettez aucun document personnel ou officiel avant une rencontre physique. Une vente d’un véhicule d’occasion n’est pas un échange à distance.
Les arnaques qui visent les acheteurs de voitures d’occasion
Acheter une voiture d’occasion, c’est un peu comme commander du poisson dans une brasserie qui ne sent pas très frais. Vous pouvez tomber sur une perle rare… ou sur une arnaque roulante déguisée en bonne affaire. Voici les 5 arnaques les plus répandues quand on est assis du mauvais côté de la table.
1. Le compteur kilométrique trafiqué
La voiture affiche fièrement 89 000 km. À ce niveau-là, c’est à peine si elle a eu le temps de faire chauffer son moteur. Sauf que dans une vie antérieure, elle en comptait déjà 210 000. Bienvenue dans le monde merveilleux des compteurs remontés à la perceuse.
En France, on estime que plusieurs dizaines de milliers de voitures d’occasion circulent avec un compteur kilométrique trafiqué. Et non, ce n’est pas un délit mineur. C’est une escroquerie.
Exigez un historique d’entretien, croisez les informations avec le certificat d’immatriculation, et méfiez-vous des voitures trop propres pour leur âge.
2. Le vol de voiture
On vous vend une auto, avec papiers à l’appui, carte grise, certificat de cession, tout semble en règle. Mais la voiture est déclarée volée, et vous voilà complice malgré vous.
Résultat ? La police embarque le véhicule, et vous perdez tout. Le vendeur ? Évaporé dans la nature. Et vous avec votre guide achat voiture à la main, plus naïf que jamais.
Vérifiez le numéro VIN, demandez un rapport HistoVec, et méfiez-vous des vendeurs trop pressés ou trop “arrangeants”.
3. L’arnaque à l’épave
Elle brille. Elle sent encore le produit de nettoyage. Et elle sort… d’un accident violent. Redressée à la hâte, maquillée à coups de mastic, elle est devenue une épave roulante au cœur refait par un apprenti sorcier.
Une voiture avec un contrôle technique peut cacher bien des choses. Et certains contrôles techniques valent autant qu’un test COVID imprimé sur une serviette de table.
Demandez systématiquement le rapport de contrôle technique, inspectez le véhicule sous tous les angles, et si vous avez un doute, faites appel à un garagiste indépendant.
4. Une voiture gagée
Vous êtes ravi. Vous venez d’acheter un petit bijou. Sauf qu’il est gagé. Le propriétaire a contracté un crédit, n’a pas remboursé, et le créancier peut saisir la voiture à tout moment.
Oui, vous avez bien lu. Vous l’avez payée, vous avez une carte grise à votre nom… mais elle ne vous appartient pas vraiment.
Avant tout achat voiture occasion, vérifiez la situation administrative du véhicule. Un simple code sur le site officiel vous évitera une grosse déconvenue.
5. Le vice caché
C’est la Rolls de l’arnaque. Le moteur claque au bout de 500 kilomètres. Le joint de culasse, invisible à l’œil nu, était déjà à l’agonie. Et là, c’est procès ou silence.
Le vendeur dira qu’il ne savait pas. Il s’étonnera. Il haussera les épaules. Vous, vous paierez les réparations. Ou vous perdrez des mois en procédure.
Faites inspecter le véhicule par un professionnel, demandez des preuves d’entretien, et méfiez-vous des voitures trop séduisantes pour leur prix.
Comment éviter les paiements frauduleux ?
C’est toujours la même histoire. Un acheteur intéressé, poli, qui vous contacte à 23h un dimanche avec une faute d’orthographe tous les deux mots. Il vous propose un paiement rapide. En général, c’est là que vous devriez commencer à entendre une alarme mentale retentir… comme celle d’un vieux Scenic qu’on vient de forcer.
Le chèque de banque émis n’est pas une garantie
Certains pensent qu’un chèque de banque, c’est comme de l’or en barre. Faux. Il est falsifiable, comme n’importe quel document imprimé avec une imprimante à 70 euros.
Avant de remettre votre voiture à qui que ce soit, appelez la banque émettrice, via un numéro trouvé par vos propres soins. Vous tomberez sur un standard qui mettra trois heures à répondre, certes, mais vous saurez au moins si le chèque banque émis est réel. Et si le compte est approvisionné.
Le virement instantané, c’est mieux… mais pas parfait
Vous pensez être plus malin avec un virement bancaire. Bonne idée. À une condition : attendez de voir l’argent crédité sur votre compte, et pas seulement une capture d’écran fournie par l’acheteur avec un logo de banque mal aligné.
Le virement instantané a au moins le mérite de vous rassurer immédiatement. Mais vérifiez bien l’émetteur et ne vous laissez jamais presser.
Le liquide ? Plus risqué qu’un repas en bord de route
Oui, certains proposent de payer en cash. Des liasses de billets, parfois humides, souvent froissées, et toujours suspectes au-delà de 1 000 euros.
En France, la vente de véhicule entre particuliers ne peut dépasser ce seuil légal en espèces, sauf exception administrative très obscure.
Accepter un paiement au-delà de cette somme, c’est vous exposer à une infraction fiscale, sans parler des billets potentiellement faux.
La règle est simple : acceptez uniquement un virement confirmé, un chèque de banque vérifié, ou à la rigueur, un paiement en espèces dans la limite légale. Rien d’autre.
Comment déjouer les arnaqueurs potentiels ?
Un acheteur pressé, un vendeur évasif, une voiture sous-cotée… les arnaques voiture occasion commencent souvent par une mauvaise impression. Et finissent rarement mieux.
Repérez les profils suspects
Un vendeur incapable de justifier un contrôle technique ou de produire une facture d’entretien ? Problème.
Un acheteur qui veut payer plus cher que le prix demandé et faire enlever la voiture par un transporteur ? C’est non.
Vérifiez les documents
Pas de carte grise, pas de certificat d’immatriculation, pas de vente. Le numéro VIN doit correspondre au véhicule. Une étiquette douteuse ou un numéro masqué ? Passez votre chemin.
Fuyez les plateformes à risque
Les sites sans modération attirent plus d’arnaques vente voiture que d’offres fiables. Mieux vaut un site reconnu avec annonces vérifiées, même si ça coûte un peu plus cher.
Comment repérer les arnaques ?
Les arnaques à l’achat d’une voiture d’occasion se reconnaissent à quelques signes qui ne trompent pas.
Prix trop bas
Une voiture électrique d’occasion vendue bien en dessous du marché n’est pas une aubaine. Elle est souvent volée, gagée, ou tout bonnement inexistante.
Description incohérente
Annonce trop courte, ou trop lisse ? Manque d’informations concrètes ? Méfiance. Un vendeur honnête donne des détails, pas des superlatifs.
Dialogue flou
Un vendeur qui esquive les questions sur l’assurance auto, le contrôle technique ou le passé du véhicule ne mérite pas votre confiance. S’il vous dit de ne pas vous inquiéter… inquiétez-vous.
Rencontre louche
Un rendez-vous dans un parking, loin de son domicile, sans papiers visibles ? Abandonnez.
Et n’avancez jamais d’acompte pour un véhicule que vous n’avez pas vu.
Quels sont les recours en cas d’arnaque ?
Si vous vous êtes fait avoir, il vous reste encore des options.
Portez plainte
Réunissez toutes les preuves : annonce, échanges, justificatifs, certificat de cession. Direction la gendarmerie ou la police, le plus tôt possible.
Faites valoir vos droits
En cas de vice caché, il est possible de poursuivre le vendeur. Une expertise auto est souvent nécessaire. Certaines assurances auto incluent un soutien juridique, vérifiez votre contrat.
Réagissez vite en cas de vol ou de fraude
Identité usurpée ? Voiture volée ? Prévenez la banque, faites opposition, et signalez les faits sur Perceval. Vous n’êtes pas seul.
Empêchez la revente
En dernier recours, demandez à l’ANTS le blocage administratif du véhicule. Ce n’est pas une formalité agréable, mais c’est souvent le seul moyen d’empêcher l’arnaqueur de revendre la voiture.
Pour éviter les arnaques, passez chez vpn autos
Vous en avez assez de jongler avec les arnaques en ligne, les faux profils, les chèques bancaires douteux, les voitures d’occasion à l’historique flou ou les certificats d’immatriculation rédigés à la va-vite ?
Il existe une solution simple : évitez les particuliers, et passez par un professionnel reconnu.
Chez VPN Autos, on ne vous raconte pas d’histoires. Que vous soyez vendeur ou acheteur, tout est encadré, vérifié, documenté.
Pas de compteur bidouillé, pas de paiement fantôme, pas de voiture sortie d’un champ de bataille.
Vous vendez ?
Vous êtes accompagné, la vente de votre véhicule est sécurisée, et le paiement est garanti.
Vous achetez ?
Chaque voiture d’occasion est contrôlée, révisée, avec certificat de situation, assurance auto disponible, et historique connu. Il est même possible d’acheter un véhicule électrique, récent, garanti, et livré directement chez vous.
Et si vous hésitez encore entre une reprise, une LOA, ou un financement classique, vous n’aurez pas droit à un discours formaté mais à un vrai échange. Comme il se doit.
Bref, plutôt que de cliquer sans fin dans une nouvelle fenêtre pleine d’incertitudes, faites simple : achetez ou vendez votre voiture avec VPN Autos.
Votre tranquillité d’esprit vaut largement le détour.
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