Hyundai Ioniq 9 2025 : 7 places, 663 km d’autonomie, et un confort de jet privé
Un géant qui ne passe pas inaperçu
On a vu des SUV. On en a conduit des tas. Mais le Hyundai Ioniq 9, lui, débarque comme un frigo américain sur roulettes, avec assez de présence pour faire douter un Range Rover de sa virilité. À côté, un Audi Q7 ressemble à une citadine nerveuse. Ce n’est pas une voiture, c’est une déclaration de guerre au minimalisme.
Hyundai n’a pas essayé de faire joli. Ils ont visé l’imposant, l’efficace, le carré, presque comme si un designer avait simplement pris un carton et dit : « Voilà. ». Et pourtant, ça marche. Face aux Kia EV9, Volvo EX90 ou même au fleuron allemand bardé de LED et de plastique piano noir, l’Ioniq 9 impose un respect un peu primal, celui d’un truc qui dit « je peux transporter ta famille et celle de ton voisin ».
Mais attention, ici, pas de sportivité inutile ou de pseudo-dynamisme en carton. Le Ioniq 9 assume pleinement son rôle d’armoire roulante. Et on l’en remercie.
Longues distances : autonomie et confort
Côté technique, on est sur du sérieux qui sent le béton armé. Deux versions de batterie sont prévues, avec jusqu’à 663 km d’autonomie WLTP dans sa version la plus frugale. Oui, six-cent-soixante-trois. De quoi faire un Paris-Bordeaux sans s’arrêter pour autre chose qu’un pipi café.
Le SUV repose sur l’architecture e-GMP, bien connue maintenant chez Hyundai-Kia, avec tout ce que cela implique : recharge ultra-rapide en 800V, possibilité de brancher un grille-pain dans le coffre (oui, vraiment), et un comportement routier plus serein qu’un moine bouddhiste sous Xanax.
La conduite ? Plutôt douce, sans ambition sportive, mais d’une stabilité bluffante même quand les 2,6 tonnes commencent à avoir envie de s’exprimer dans un virage. L’insonorisation est royale, le confort impérial. En somme, c’est un canapé de 5,16 mètres de long qui a décidé de vous emmener voir la mer.
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Intérieur, modularité et vie de famille
Bienvenue dans le lounge roulant des grandes tribus. L’Ioniq 9 ne se contente pas d’offrir beaucoup de places. Il propose de très bonnes places, avec au choix 6 ou 7 sièges selon la configuration. Et ici, on ne parle pas de strapontins pour enfants ou de punitions sur roues, mais de vrais fauteuils, larges, moelleux, et parfois motorisés comme un siège de TGV en première.
Chaque passager a droit à son espace vital, ses prises, ses rangements, parfois même sa climatisation indépendante. C’est presque un scandale que personne n’ait encore eu l’idée de le transformer en AirBnB mobile.
Le coffre ? Gigantesque, même avec les 3 rangées en place, et franchement hors normes une fois la dernière rabattue. Il y a de quoi mettre un frigo, deux poussettes et le chien… sans écraser personne. Mention spéciale à la qualité perçue : matériaux bien choisis, assemblages sérieux, ambiance techno-zen coréenne qui vous fait oublier les plastiques brillants criards de certaines marques « premium ».
Ce Ioniq 9, c’est l’anti-Tesla Model X : pas de portes papillon ridicules, pas d’écran central démesuré, mais de l’intelligence pratique, de la douceur, et une vraie envie de voyager en famille. Le luxe, le vrai, n’est pas tapageur. Il est ici.
Le prix à payer pour rouler en roi
Mais tout cela a un prix. Et pas qu’un peu. Aux alentours de 80 000 € pour les versions bien équipées, l’Ioniq 9 ne fait pas semblant. Il vise clairement le haut du panier, les familles exigeantes qui ont autant besoin de place que de silence. À ce tarif, on est dans le club fermé des SUV premium électrifiés.
Cependant, le rapport équipement/prix est redoutable. Systèmes ADAS dernier cri, conduite semi-autonome, sonorisation haut de gamme, sièges chauffants/ventilés/massants (oui, tous les trois), affichage tête haute, commandes vocales à la coréenne… La liste est aussi longue qu’une facture de concession Mercedes, mais ici, tout est de série ou presque.
La version la plus chère s’approche dangereusement des 90 000 €, et pourtant, difficile de râler. Parce que face à ce qu’on paie ailleurs pour un SUV 5 places vaguement premium, Hyundai livre une proposition étonnamment cohérente, sérieuse, généreuse… et presque honnête.
En résumé :
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Un SUV massif et assumé, qui impose par sa présence
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Jusqu’à 663 km d’autonomie, avec recharge ultra-rapide
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Confort de tous les passagers, y compris au fond du fond
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Équipement pléthorique à la limite de l’indécent
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Tarif élevé mais justifié pour un produit qui fait tout (et bien)
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