Leasing social 2025 : Renault lance 3 électriques dès 120 €/mois… mais pas pour tout le monde
Rouler en électrique, neuf, sans se ruiner ? C’est exactement ce que Renault promet avec le retour du leasing social en 2025. Trois modèles, zéro apport, des mensualités presque indécentes. Mais derrière les chiffres, il y a des conditions, des choix techniques et une stratégie industrielle bien ficelée. Voici ce qu’il faut savoir avant de foncer chez le concessionnaire.
Trois modèles électriques, trois occasions de passer à l’électrique
Renault ne perd pas de temps. Pour 2025, la marque au losange revient sur le ring du leasing social avec trois voitures électriques produites en France, et une ambition claire : rendre le zéro émission accessible, même à ceux qui n’ont jamais envisagé le neuf.
En tête d’affiche, la Renault 5 E-Tech électrique, celle que tout le monde attend. Petite, vive, bourrée de caractère et annoncée à 120 €/mois, elle vise directement les citadins et les jeunes actifs. Elle affiche 312 km d’autonomie WLTP, un moteur de 95 ch, et une version « Five » bien équipée avec clim, écran 10 pouces et radar de recul. Ce n’est pas du luxe, mais ce n’est pas non plus du bas de gamme.
Juste derrière, la Renault 4 E-Tech électrique, annoncée à 170 €/mois. Là, on parle d’un SUV compact de 120 ch avec 308 km d’autonomie. Une allure rétro-futuriste et une position de conduite surélevée qui plaira à ceux qui veulent du confort sans tomber dans l’excès.
Enfin, la plus ambitieuse : la Mégane E-Tech électrique. C’est le haut du panier. Pour 195 €/mois, vous obtenez un véhicule taillé pour l’autoroute, avec 130 ch, 320 km d’autonomie et un confort digne d’un modèle familial. C’est la voiture des grands trajets, des familles pressées et des conducteurs qui veulent un peu plus que le strict minimum.
Les trois modèles sont proposés en location longue durée sur 37 mois, sans apport initial. Vous roulez jusqu’à donc pas besoin d’avancer quoi que ce soit : le prix affiché est celui que vous paierez, point final.
À qui s’adresse vraiment cette offre ?
Si vous gagnez bien votre vie, passez votre chemin. Cette offre ne vous est pas destinée. Le leasing social 2025 est réservé aux foyers modestes, avec un revenu fiscal de référence inférieur à 15 400 € par part. Ce n’est pas une mince affaire, mais si vous êtes dedans, vous pourriez toucher le jackpot.
L’autre critère, c’est le besoin de mobilité. Pas question de vous offrir une voiture subventionnée si vous habitez à 200 mètres de votre travail. Il faut plus de 15 km aller pour se rendre au boulot, ou au moins 8 000 km par an pour raisons professionnelles. L’État veut que ces voitures roulent, pas qu’elles dorment dans un garage.
Pas d’apport, pas de crédit à souscrire : les aides de l’État (jusqu’à 7 000 €) sont directement intégrées dans le calcul du loyer. Renault a même prévu un site dédié pour que vous puissiez préparer votre dossier en amont et éviter les files d’attente en concession dès le 30 septembre.
Un petit détail qui a son importance : si vous avez déjà bénéficié du leasing social en 2024, vous n’y aurez plus droit cette année. Une voiture par personne, pas plus. À bon entendeur.
Une bonne affaire pour vous, un bon coup pour l’industrie
On parle souvent d’électrique comme d’un caprice de bobos. Ce n’est pas le cas ici. Ce leasing social n’a rien d’un gadget. Il permet à des dizaines de milliers de Français d’accéder à une voiture neuve, propre, économique, sans devoir vendre un rein ou contracter un prêt sur 12 ans.
Mais ce n’est pas juste une affaire de particuliers. C’est aussi une opération industrielle, pensée pour faire tourner les usines françaises. La R5 sortira de Douai, la R4 de Maubeuge, et la Mégane de l’usine de Douai également. Pas un modèle ne vient d’ailleurs. Pas de cargo, pas de détour. C’est de la production locale, pour une consommation locale. Et ça, c’est suffisamment rare pour être souligné.
Renault ne le fait pas uniquement par charité. Ce plan est aussi un moyen de booster sa gamme électrique, d’amortir ses lignes de production, et de répondre à l’urgence climatique en faisant ce qu’il sait faire : des voitures.
D’un point de vue conducteur, c’est encore plus simple : moins de carburant, moins d’entretien, moins de bruit. Vous roulez propre, vous dépensez moins, et vous ne passez plus votre temps à surveiller les prix à la pompe. Que demander de plus ?
Et si vous n’entrez pas dans les cases ?
Pas éligible ? Ce n’est pas forcément la fin de l’histoire. Renault a prévu quelques sorties de secours pour ceux que l’administration oublie souvent.
D’abord, il y a Renew, la filière de véhicules d’occasion du constructeur. Elle propose des voitures électriques reconditionnées, avec garantie de 5 ans et loyers très bas.
Ensuite, il y a CareMakers, un programme un peu plus discret mais diablement utile. Il propose des solutions de mobilité solidaire : location à prix réduit, microcrédit, coaching, le tout pour aider les publics les plus fragiles à retrouver une forme d’autonomie. C’est Renault, mais en version sociale. Et ça commence à porter ses fruits, avec déjà plus de 3 000 personnes accompagnées, et un objectif de 5 000 d’ici fin 2025.
Enfin, vous pouvez simplement attendre la seconde vague. L’année 2024 a montré que les places partaient vite. En 2025, il faudra être rapide. Préparer son dossier, vérifier ses conditions, et être sur le pont dès le 30 septembre. Car une chose est sûre : les 50 000 contrats ne tiendront pas longtemps.
À retenir
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Trois modèles électriques proposés en leasing social dès 120 €/mois : R5, R4, Mégane.
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Offre réservée aux foyers modestes avec usage régulier du véhicule.
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Zéro apport, aides intégrées dans les loyers.
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Production 100 % française : Douai et Maubeuge au cœur du dispositif.
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Alternatives Renault pour les non-éligibles : Renew et CareMakers.
Sources
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