Nouvelle Peugeot 308 2025 : voici tout ce qui change (et ce qui déçoit)

La Peugeot 308 revient, restylée mais sans claquer la porte. Pas de révolution esthétique ni de bouleversement mécanique, mais une mise à jour chirurgicale, pensée pour durer encore trois bonnes années. Entre coup de polish, montée en gamme et promesses électrifiées, la compacte préférée des Français remet une pièce dans la machine. Suffisant pour continuer à séduire dans un segment qui ne pardonne rien ? On l’a passée au crible.

Crédit photo : Peugeot

Restylage léger, effet garanti

La Peugeot 308 restylée n’est pas là pour renverser la table. Non. Elle arrive sur la pointe des pneus, comme un chat bien nourri qui sait encore faire bonne figure sans devoir sortir les griffes. Et chez Peugeot, on a manifestement décidé de ne pas tout balancer à la benne pour repartir de zéro. Le bouclier a été retouché – juste ce qu’il faut pour faire croire qu’il est nouveau. La calandre, elle, arbore la fameuse griffe lumineuse, devenue aussi incontournable sur les Peugeot que le pain sur une table française. Et les jantes ? Elles aussi ont droit à un petit rafraîchissement, histoire de signaler aux voisins qu’on ne conduit pas l’ancienne 308, mais bien celle d’après.

Deux nouvelles couleurs s’invitent à la fête : Blanc Okenite et Bleu Ingaro. Rien de tapageur, rassurez-vous. C’est suffisamment sérieux pour les flottes d’entreprise, mais avec juste ce petit grain de fantaisie qui fera dire à un piéton : “Tiens, pas mal, ça.” Peugeot a donc sorti le pinceau, mais sans repeindre les murs.

Et si vous aimez ce qui ne sert à rien mais fait plaisir, l’éclairage d’ambiance a aussi été revu. Non, ça n’augmente pas l’autonomie, ça ne réduit pas le bruit de roulement, mais ça fait joli la nuit, et c’est bien tout ce qu’on lui demande.

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Vous avez une Peugeot 308 ? Voici le problème de sécurité qui vous touche peut être

Le juste milieu entre thermique et électrique côté moteur

Pas de tremblement de terre sous le capot, et heureusement. Peugeot continue de jouer la carte du buffet à volonté, où l’on trouve de tout : essence, diesel (oui, encore !), hybridation légère, hybride rechargeable et même du 100 % électrique pour les curieux ou les convaincus. Peu importe votre régime énergétique, la 308 a prévu un plat pour vous, même si vous carburez encore discrètement au gazole en espérant ne pas croiser un militant écolo.

La version e-308, électrique donc, passe à 156 chevaux et embarque une batterie de 54 kWh, ce qui donne un joli chiffre de 410 km d’autonomie WLTP. Sauf que dans la vraie vie, sur autoroute, à 130 km/h avec la clim, ces 410 km se transforment en “merci d’avoir essayé”. Les électrons, eux aussi, aiment les vacances, et ils n’en font pas de trop.

L’hybridation légère de 136 chevaux, elle, ne fait pas rêver. Mais elle fait le boulot. C’est un peu comme ces gens discrets qu’on oublie dans une réunion, mais sans qui rien ne fonctionne vraiment. Elle aide à réduire les émissions, elle ne fait pas hurler la boîte auto, et elle vous évite d’expliquer à votre banquier pourquoi vous avez sauté sur un modèle à recharge tous les deux jours.

Peugeot ne promet pas la lune ici. Et franchement ? C’est sans doute la meilleure idée qu’ils aient eue.

Crédit photo : Peugeot

La 308 monte en standing sans se prendre pour une allemande

Peugeot aurait pu s’arrêter à un coup de peinture, une nouvelle pub et basta. Mais non. Ils ont décidé de pousser la Peugeot 308 un peu plus haut dans la hiérarchie, comme un élève moyen qui découvre qu’il peut avoir 14 s’il révise un peu. Résultat : une nouvelle finition GT Exclusive, avec du cuir nappa sur les sièges, un système Hi-Fi Focal pour les oreilles exigeantes, des aides à la conduite dernier cri et même un petit parfum de “premium”… sans le tarif d’un leasing Audi.

L’intérieur garde sa personnalité : le fameux i-Cockpit est toujours là, avec son petit volant qu’on adore ou qu’on maudit, et son combiné digital perché au sommet du tableau de bord. L’écran de 10 pouces ne grandit pas, mais l’ergonomie est peaufinée, les menus mieux rangés, et les i-Toggles personnalisables sont toujours là pour vous donner l’illusion d’être aux commandes d’un cockpit spatial.

L’ensemble est bien fini, bien pensé, et il faut le dire : ça respire le sérieux, même dans les trajets les plus banals. Parce qu’après tout, qui a dit qu’un trajet vers la piscine devait être une punition esthétique ?

Crédit photo : Peugeot

Objectif 2028 : Peugeot gagne du temps avec style

Disons-le franchement : cette Peugeot 308 ne va pas changer le cours de l’histoire automobile. Et c’est parfaitement assumé. Peugeot ne cherche pas à révolutionner la compacte, mais simplement à l’emmener tranquillement jusqu’à 2028, comme on rallonge un bail en repeignant la cuisine. Une nouvelle génération prendra le relais à ce moment-là – avec, espérons-le, un peu plus d’audace et moins de retenue.

En attendant, la production reste à Mulhouse, cocorico, et le prix ? Eh bien… il n’est pas encore officiel. Mais si vous pensez qu’il va baisser, il est peut-être temps de reposer ce verre. La montée en gamme a un prix, et Peugeot compte bien l’appliquer. Ce ne sera pas délirant, mais clairement au-dessus des versions actuelles.

Côté bonne surprise : l’extension de garantie à 8 ans ou 160 000 km pour les versions électrifiées. Oui, enfin ! Il était temps que Peugeot comprenne que les clients veulent plus que des jolies promesses et un logo lumineux. Ils veulent des garanties concrètes. Parce que la confiance dans les batteries ne s’achète pas avec trois pubs et une signature LED.

Au final, cette 308 restylée fait le boulot. Elle ne crie pas plus fort, elle ne court pas plus vite, mais elle rassure, elle séduit sans en faire trop, et surtout, elle ne prend personne pour un imbécile. Et rien que pour ça, elle mérite le détour.

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Ce qu’il faut retenir

• Le design évolue subtilement avec une face avant modernisée et de nouvelles teintes.

• La gamme moteur reste large, avec un petit coup de pouce pour la version électrique.

• Une finition GT Exclusive plus premium fait son entrée pour séduire les plus exigeants.

• Pas de révolution, mais une optimisation sérieuse de l’ergonomie et du confort.

• Garantie étendue sur les versions électrifiées, en attendant une vraie nouvelle génération en 2028.