Opel Grandland 4×4 : le SUV électrique qui veut boxer dans la cour des grands

Opel Grandland : une électrification musclée pour le SUV allemand

Il fut un temps où Opel évoquait surtout les voitures de fonction tristes, les catalogues fades et les breaks beige stationnés devant des maisons en crépi. Mais les temps changent. Opel a décidé de sortir les biscotos électriques avec un Grandland tout neuf, tout électrique, et — tenez-vous bien — doté de 325 chevaux.

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Oui, Opel, la marque qu’on associait plus facilement à la prudence allemande qu’aux décharges d’adrénaline, sort un SUV électrique à transmission intégrale, avec une gueule bien plus affûtée et des promesses dignes d’un concept-car de salon. Batterie de 98 kWh, autonomie de jusqu’à 700 km (en descente, avec le vent dans le dos, sans clim’), et une longueur de 4,65 mètres pour bien montrer qu’il joue désormais dans la cour des grands.

C’est une révolution tranquille, mais avec des bottes de sécurité et un chargeur rapide dans le coffre.

325 chevaux sous le capot : la fiche technique d’un SUV pas si sage

Ah, 325 chevaux. C’est plus que ce que certaines Porsche 911 offraient il n’y a pas si longtemps. Et ici, on les trouve sous le capot d’un SUV Opel. Deux moteurs électriques, un par essieu, qui font de ce Grandland un vrai 4×4, pas juste un SUV en baskets qui fait semblant.

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Le 0 à 100 ? On n’a pas encore les chiffres, mais si ce n’est pas autour des 6 secondes, je promets d’écrire une lettre de réclamation à Opel en majuscules. Avec ses deux moteurs, le Grandland ne se contente plus de se mouvoir dignement sur autoroute : il bondit, il rugit… enfin, silencieusement.

Côté recharge, on parle de 160 kW en courant continu, ce qui permettrait de repartir après un café-croissant. Pas de quoi pulvériser la concurrence, mais on est loin des prises de courant en bois du début de l’électrique.

Une réponse directe à la concurrence : Stellantis muscle son jeu avec l’Opel Grandland électrique

Imaginez Stellantis, tel un élève discret au fond de la classe, qui se lève soudainement et balance un devoir maison avec 325 chevaux au milieu de la figure du professeur Tesla. Le message est clair : le Grandland 4×4 n’est plus là pour faire joli, il veut jouer dans la même cour que les Model Y et autres Ioniq survitaminés.

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Le secret ? La plateforme STLA Medium, la même que celle utilisée par les Peugeot e-3008 ou les DS plus chics. Mais ici, au lieu de s’embourgeoiser, Opel a mis les mains dans le cambouis numérique : une présentation intérieure sobre mais costaude, un châssis solide, et un look de baroudeur qui n’essaie pas de ressembler à un vaisseau spatial. Pas de frime. Juste du muscle et de l’efficacité.

Certes, ce Grandland ne fera pas tourner les têtes comme un SUV italien avec des feux en forme de griffes, mais il vise la crédibilité, pas la scène TikTok. Et c’est déjà un pari audacieux dans une époque où le design prime souvent sur le fond.

Opel Grandland électrique disponible en France ? Les enjeux d’une commercialisation tricolore

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Alors, ce Grandland 4×4 de 325 chevaux, pourra-t-on l’avoir en France ? La réponse est : probablement oui. Opel France prépare doucement le terrain. Mais à quel prix ? Si les estimations sont justes, le ticket d’entrée devrait frôler les 55 000 €. Pas de bonus écolo ici. Ce n’est plus une Opel pour monsieur-tout-le-monde, c’est une Opel pour ceux qui veulent électrifier leur quotidien sans passer chez Tesla ou BMW.

Et soyons francs : convaincre les Français d’acheter un SUV Opel à ce tarif, c’est un peu comme essayer de vendre du foie de morue à un brunch vegan. Il va falloir un très bon argumentaire, ou un essai routier particulièrement convaincant.

Mais si Stellantis joue bien ses cartes, si Opel capitalise sur ce nouveau Grandland comme une vitrine de savoir-faire, alors oui : il y a une place pour ce SUV teuton qui n’a plus rien de timide.

En résumé

• Le nouvel Opel Grandland adopte une version 100 % électrique avec transmission intégrale.
• Il développe 325 chevaux, avec une batterie de 98 kWh pour 700 km d’autonomie annoncée.
• Cette déclinaison musclée vise clairement Tesla et les SUV électriques haut de gamme.
• Elle repose sur la plateforme STLA Medium du groupe Stellantis, partagée avec Peugeot et DS.
• Une commercialisation en France est probable, mais à un tarif premium autour de 55 000 €.