Renault 5 E-Tech : l’électrique chic à moins de 25 000 € qui ridiculise la concurrence
Le retour d’une icône française en version électrique
Vous avez sans doute encore en tête ce petit cube jaune qui faisait un bruit de tondeuse en râlant dans les embouteillages. La Renault 5, c’était une époque. Celle des sièges mous, du starter capricieux et de la mauvaise foi française dans toute sa splendeur. Aujourd’hui, elle revient. Sauf que cette fois, elle ne pue plus l’essence, elle ne cale plus au feu rouge, et elle s’appelle désormais Renault 5 E-Tech.
C’est un hommage électrique qui sent bon la nostalgie mais qui s’adresse à un public bien ancré dans 2025. Design rétro assumé, clins d’œil à l’ancienne version sur les optiques et la silhouette, mais avec une robe high-tech et un cœur 100 % branché. Renault ne fait pas dans la demi-mesure : cette citadine vise à la fois les nostalgiques de l’ancien monde et ceux qui n’ont jamais mis les mains dans un carburateur.
Elle est assemblée à Douai, sur le site ElectriCity, histoire de rappeler que, même en 2025, il y a des voitures françaises faites ailleurs qu’en Chine.
Sous le capot, plus de rugissement. C’est le silence qui règne. Un moteur électrique, deux niveaux de puissance, et une plateforme AmpR Small qui doit faire oublier les années Zoé. Vous en vouliez une petite électrique marrante, réactive et pas trop chère ? Renault pense vous la vendre.
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Une version “Five” accessible sous les 25 000 €
Et voici la bonne surprise : la finition « Five » démarre à 24 900 €, bonus déduit. C’est moins que certaines citadines thermiques japonaises, et surtout, c’est la première fois qu’un modèle aussi attendu arrive avec un tarif qui ne fait pas tousser votre banquier.
Alors évidemment, à ce prix-là, vous n’aurez pas droit au grand écran façon Tesla ou à la sono qui fait trembler les rétros. Mais l’essentiel est là : une batterie LFP de 40 kWh, une autonomie autour des 300 km WLTP, et un moteur de 95 ch qui pousse juste assez pour que la voiture ne soit jamais un boulet en ville.
Elle se recharge sur courant alternatif jusqu’à 11 kW, mais oubliez la charge rapide en courant continu : pas de Combo CCS ici, il faudra monter en gamme pour cela.
À bord, le style est simple, presque spartiate, mais les plastiques ne crient pas “low-cost” à chaque coin de porte. Renault a misé sur l’essentiel, avec une interface épurée, un combiné numérique basique et un écran tactile qui fait le boulot. Rien de plus, rien de moins.
La Renault 5 « Five », c’est une entrée de gamme pensée pour ceux qui veulent rouler électrique sans devoir vendre un rein. Et ça, en 2025, c’est presque une déclaration de guerre à la concurrence.
La série spéciale Roland-Garros : style et exclusivité
Il y a ceux qui veulent une voiture électrique simple et fonctionnelle. Et puis il y a ceux qui veulent que leur citadine ressemble à un coup droit lifté en pleine lucarne. Renault leur a concocté la Roland-Garros.
Oui, le même nom que le tournoi de tennis. Une série spéciale qui transforme la Renault 5 E-Tech en véhicule de standing pour citadin pressé. L’allure est plus raffinée, les matériaux mieux choisis, et surtout, tout est fait pour rappeler la collaboration avec l’événement sportif le plus chic de la porte d’Auteuil.
Extérieur nacré, jantes spécifiques, sellerie au motif exclusif et badges Roland-Garros bien visibles. Ce n’est pas juste une R5 avec du maquillage : c’est une version qui assume ses origines françaises avec un petit accent de luxe.
À bord, l’ambiance change radicalement. Écrans plus généreux, ambiance lumineuse réglable, sièges plus enveloppants, technologies de conduite semi-autonome. Renault n’a pas lésiné pour cette version, qui vise clairement à flatter l’ego de l’acheteur autant que ses goûts esthétiques.
Mais attention, cette coquetterie a un prix. Comptez bien au-delà des 30 000 € pour vous offrir cette déclinaison “tennis club”. À ce tarif, elle se frotte à des rivales autrement plus musclées. Mais qu’importe : le style, ici, justifie l’investissement.
Une offensive tarifaire pour conquérir le cœur des citadins
Renault ne se contente pas de relancer une vieille gloire. C’est une offensive parfaitement calculée sur un marché en pleine effervescence. La R5 E-Tech ne vient pas seule : elle vise directement les Dacia Spring, Citroën ë-C3, et les MG4 chinoises. Avec une offre de base sous les 25 000 € et une gamme qui grimpe graduellement vers des versions plus sophistiquées, Renault couvre tout le spectre.
Fabriquée en France, portée par un marketing malin, et inspirée par une silhouette familière, la R5 E-Tech joue sur tous les tableaux. Elle veut séduire le jeune urbain comme le retraité nostalgique. Elle veut être pratique, branchée, et surtout visible.
Sur le plan industriel, la marque mise gros. L’usine de Douai, rebaptisée ElectriCity, tourne à plein régime. Et derrière cette voiture, c’est tout un écosystème que Renault cherche à faire tourner : batteries, logistique, services de recharge.
Le pari est clair : réconcilier le grand public avec la voiture électrique, en lui proposant enfin un modèle qui ne sent ni le compromis, ni l’austérité.
En résumé :
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Renault relance la R5 en version électrique avec un design néo-rétro parfaitement assumé.
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La finition « Five » propose une entrée de gamme sous les 25 000 €, bonus compris.
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Une série spéciale Roland-Garros vise une clientèle plus exigeante, plus chic, plus technophile.
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L’ensemble de la gamme est fabriqué en France, à Douai.
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Renault vise clairement le leadership sur le segment des petites électriques urbaines.
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