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Rentrez bien, payez plus : ces nouveautés 2025 qui vont vous faire aimer le vélo


Le leasing social revient… avec un frein à main serré

Voilà un concept digne d’un grand cru de contradiction à la française : le leasing social revient en fanfare, mais il est aussi charcuté au passage. À croire que l’État a trouvé sa vocation de chef cuisinier de la demi-mesure. Après un lancement tonitruant en 2023, ce dispositif censé ouvrir l’électrique aux foyers modestes s’apprête à faire sa rentrée le 30 septembre. Et là, surprise : on passe d’une subvention de 13 000 € à… 7 000 €. Oui, presque moitié moins, mais avec le sourire, hein.

Côté volume, même refrain : 50 000 véhicules maximum. On distribue les clés comme des tickets d’or chez Willy Wonka. Une chance sur combien ? Ça dépendra de votre capacité à dégainer plus vite que votre voisin. Et si vous espériez conduire autre chose qu’une citadine électrique à peine plus excitante qu’un grille-pain intelligent, repassez plus tard.

Cerise sur le pot d’échappement : les constructeurs n’ont pas tous encore confirmé leur participation. On parle de quelques modèles vaguement compatibles, mais la liste reste un mystère aussi épais que le brouillard sur le périph. En somme : c’est reparti, mais en version light, et sans garantie d’en profiter. Une ambition bridée par une réalité budgétaire un brin mesquine.

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Recharges électriques : finies les bonnes vieilles habitudes nocturnes

Ah, les joies de l’électrique. Silencieuse, propre, et bientôt aussi prévisible qu’un tirage de Loto. Jusqu’ici, les usagers les plus malins profitaient des heures creuses pour recharger à moindre coût, un peu comme on allait autrefois faire le plein un dimanche soir. Mais ça, c’était avant.

À partir de novembre, le système heures pleines/heures creuses va subir un lifting digne de la télé-réalité. On parle d’une réorganisation tarifaire pilotée par Enedis, dans un grand élan d’optimisation… pour leur facture, pas la vôtre. Concrètement, vos plages de recharge préférées risquent de basculer vers des horaires moins avantageux, avec pour seul préavis une notification — probablement un petit message bien poli qui vous préviendra que désormais, recharger à 23h coûte aussi cher qu’un espresso en terrasse.

Le but avoué ? Éviter les pics de consommation et lisser la demande. Noble intention, certes, mais pour l’automobiliste lambda, c’est surtout une sacrée partie de cache-cache tarifaire. Préparez-vous à jongler avec les heures, les applis, les câbles et les injonctions contradictoires.
Bref : recharger sa voiture électrique ne sera plus une routine, mais un sport cérébral. Avis aux amateurs.

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Malus CO₂ renforcé et nouvelles taxes : la chasse aux grams commence en 2026

Autant vous prévenir tout de suite : le gramme de CO₂ va bientôt valoir de l’or. Le gouvernement a décidé que polluer, même un peu, devra désormais se payer… cher. Très cher. Et c’est à partir du 1er janvier 2026 que l’affaire se corse.

Premier coup de vis : le seuil de déclenchement du malus CO₂ passe de 113 à 108 g/km. Vous pensiez rouler peinard en hybride ? Il va falloir resserrer le budget croissants, car même les modèles familiaux « raisonnables » vont morfler. À côté de ça, le plafond du malus grimpe à 80 000 € (contre 70 000 précédemment), histoire de bien clouer le bec à ceux qui rêvaient encore d’un V8 en 2025. Quant au malus au poids, il s’appliquera dès 1500 kg au lieu de 1600. Traduction : les SUV électriques, pourtant portés aux nues par les pubs, seront eux aussi dans le viseur.

Ce n’est plus une transition écologique, c’est une saignée fiscale. Et si vous pensiez que c’était pour inciter à acheter des modèles plus propres, vous avez raison — sur le papier. En pratique, les choix se réduisent, les aides diminuent, et l’État encaisse. Avec une certaine élégance, il faut le reconnaître.

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ZFE, cartes grises numériques et autres réjouissances administratives

Si vous pensiez que l’enfer administratif allait se calmer en 2025, vous ne connaissez pas bien la machine française. Les ZFE (Zones à Faibles Émissions) devaient disparaître dans un grand élan de pragmatisme. Enfin… c’était le plan. Sauf que la loi n’a pas été votée, et la fameuse commission mixte censée trancher est repoussée à l’automne. Résultat : elles sont toujours là, et vos Crit’Air continueront de dicter vos déplacements.

Mais tout n’est pas si noir. L’administration a décidé de faire un petit pas dans le XXIe siècle : dès cet automne, votre carte grise et votre permis pourront être stockés sur votre téléphone via l’appli France Identité. Oui, vous avez bien lu. Fini le plastique qui se plie, les papiers qui disparaissent au fond de la boîte à gants. À la place : un QR code, une appli sécurisée, et une vérification à distance pour les forces de l’ordre. Pratique ? Oui. Infaillible ? Ça reste à voir.

En attendant, mieux vaut avoir un smartphone à jour et de la batterie le jour où vous vous faites contrôler sur l’A6 par un gendarme sceptique.
Car oui, en 2025, même vos papiers sont dématérialisés, mais vos amendes resteront bien physiques.

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Résumé en 5 bullet points

  • Le leasing social revient le 30 septembre, avec une aide réduite et un quota limité à 50 000 véhicules.

  • Les heures creuses pour recharger sa voiture électrique seront modifiées en novembre, fini le tarif tranquille la nuit.

  • Le malus CO₂ sera durci dès janvier 2026, avec un seuil abaissé à 108 g/km et une taxe pouvant grimper à 80 000 €.

  • Les ZFE ne sont pas supprimées, malgré les promesses : la loi n’a pas encore été votée.

  • Les cartes grises et permis de conduire seront bientôt disponibles sur smartphone, via France Identité.

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