Electrique et Hybride

Xpeng G6 : recharge en 12 minutes et il écrase la concurrence


Vous pensiez que les voitures électriques étaient toutes bonnes à aller faire la sieste pendant leur recharge ? Le Xpeng G6 arrive comme un uppercut dans ce petit monde de patiences forcées. Grâce à une architecture 800 V, une batterie LFP (oui, du costaud), et une puissance de charge plafonnée à 480 kW, ce SUV chinois annonce 10 à 80 % en 12 minutes. Chrono en main.

Le X Peng G6 profite d'une recharge éclair

Ce n’est plus de la recharge, c’est une attaque de Star Wars. Pendant que certains concurrents passent encore leur temps à « optimiser » leurs courbes de charge, Xpeng claque la porte du futur en grand. L’autonomie annoncée (570 km WLTP) devient soudainement bien plus crédible quand on sait qu’une simple pause pipi suffit à repartir pour plusieurs centaines de kilomètres.

Cerise sur le pudding : cette vitesse n’est pas une promesse en labo. Elle a été mesurée en conditions réelles lors d’un essai en Allemagne, avec un pic de charge de 451 kW atteint sur une borne Aral/Pulse. Ce qui, soit dit en passant, est plus que ce que certains constructeurs européens osent même afficher sur leurs fiches techniques.

Un lifting discret… mais costaud pour le Xpeng G6

On pourrait croire que le G6 se contente de son tour de magie côté batterie, mais non. Ce SUV s’offre aussi une mise à jour esthétique discrète mais efficace. Pas de bouleversement, pas de calandre clignotante, juste ce qu’il faut pour éviter le syndrome « voiture oubliée au parking Ikea depuis 2020 ».

Le Xpeng G6 se recharge très rapidement

À l’extérieur, les changements sont subtils. Mais à l’intérieur, c’est une autre affaire. Le G6 se pare désormais de cuir Nappa, de suédine sur les montants, d’un rétroviseur numérique (un gadget qui, pour une fois, ne fait pas que flatter les geeks), et surtout d’une pompe à chaleur qui évitera à votre autonomie de fondre comme neige au soleil dès que le thermomètre passe sous les 10 °C.

Ce n’est pas une révolution, non. Mais c’est une montée en gamme clairement assumée, et ça se voit. Et dans un marché où « premium » rime trop souvent avec « abonnement à tout », ce genre de finition sans chichis tape dans le mille.

À bord du Xpeng G6 : élégance, technos et quelques couacs

Une fois la portière refermée, on comprend vite que le Xpeng G6 ne joue pas dans la même cour que les SUV électriques d’entrée de gamme. Les matériaux sont soignés, l’ambiance épurée mais chaleureuse, et les sièges — chauffants et ventilés, évidemment — offrent un excellent confort, même pour les longs trajets.

Intérieur moderne et luxueux pour le Xpeng G6

L’insonorisation frôle la perfection. À vitesse d’autoroute, c’est à peine si on entend autre chose que ses propres pensées. Un vrai salon roulant… jusqu’à ce que vous bougiez le volant.

Car oui, tout n’est pas parfait. La direction manque de naturel. Trop assistée, presque floue, elle donne l’impression de conduire à travers une mousse de lait. Et ne parlons pas du freinage, aussi mordant qu’un flan tiède malgré plusieurs réglages disponibles via l’écran central.

Ah, cet écran central… En soi, il impressionne : grand, lumineux, fluide. Mais l’interface reste capricieuse et certaines fonctions nécessitent trop de manipulations pour être activées. À croire qu’on a confié la logique utilisateur à un stagiaire bougon.

Reste que l’essentiel est là : un habitacle confortable, technologique et flatteur, qui n’a pas à rougir face aux ténors allemands. Mais si Xpeng veut séduire les conducteurs exigeants, il va falloir régler ces petits détails qui, cumulés, finissent par agacer.

Tarifs, finitions et rivalités : le Xpeng G6 dans l’arène

Sur le papier, le Xpeng G6 coche presque toutes les cases du SUV électrique moderne. Mais quid du prix ? Il démarre à 46 990 € pour la version Propulsion Standard, grimpe à 49 990 € pour la Propulsion Performance, et culmine à 50 990 € en Dual Motor Performance, avec transmission intégrale.

À ces tarifs, il se place pile entre un Tesla Model Y Propulsion (47 990 €) et une BMW iX1 xDrive30 (55 000 €). Et autant dire qu’il a des arguments à faire valoir. Meilleure recharge que la Tesla, finition plus cossue que la BMW, et un style qui divise moins qu’une Cupra Tavascan.

Mais il faudra plus qu’une fiche technique brillante pour s’imposer en France. Xpeng devra rassurer sur le réseau de distribution, le SAV, et surtout la fiabilité à long terme. Car ici, on n’achète pas une voiture comme un smartphone.


En résumé – 5 points à retenir

  • Recharge ultra-rapide : 10 à 80 % en 12 minutes, grâce à une architecture 800 V.

  • Intérieur soigné : cuir Nappa, pompe à chaleur, ambiance haut de gamme.

  • Conduite perfectible : direction floue, freinage peu engageant.

  • Positionnement tarifaire agressif face à Tesla et BMW.

  • Des finitions et un équipement au niveau des références européennes.

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