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Mazda CX‑5 2026 : un écran géant, un look ravageur… et un prix qui surprend


Plus imposant, plus musclé… et alors ?

Le Mazda CX‑5, best-seller discret qui cartonne sans trop faire de bruit, vient de s’offrir un sérieux passage à la salle de muscu. En 2026, le SUV revient plus long, plus large, plus haut. Bref : plus tout. De quoi faire passer son grand frère, le CX‑60, pour un petit prétentieux en costard trop ajusté.

Nouveau Mazda CX-5

La calandre a été retouchée, les optiques redessinées, les galbes mieux assumés. Le tout forme une silhouette nettement plus statutaire. Ce n’est plus un SUV de famille, c’est un SUV de famille avec ambitions. Une sorte de papa cool qui s’est payé une veste en cuir et qui a troqué le monospace pour une machine à looks.

Mais derrière ce coup de bistouri esthétique, une question s’impose : est-ce que ça change quelque chose sur la route ? Ou est-ce un de ces régimes sans gluten qui font plus de bruit que de résultats ?

Un écran à faire pâlir Tesla ?

Autant vous prévenir : à bord, le CX‑5 nouvelle génération balance la sauce techno comme un influenceur en manque de vues. L’info principale, c’est cet écran central énorme – entre 12,3 et 15 pouces selon les versions – vissé sur le tableau de bord comme s’il voulait prouver que lui aussi sait faire dans le clinquant.

Nouvel écran gigantesque dans le nouveau Mazda Cx-5

Mais à la différence de certains gadgets chinois trop contents de clignoter dans tous les sens, ici c’est fluide, sobre, bien intégré. Mazda ne veut pas vous épater : il veut que ça fonctionne. Et franchement, ça marche.

L’ergonomie a été revue, la connectivité optimisée, et les aides à la conduite sont partout, sans être envahissantes. Résultat : on monte à bord avec un léger rictus satisfait, comme quand on découvre que le café du coin fait aussi des croissants chauds. Le genre de détail qui ne révolutionne rien mais qui vous fidélise pour dix ans.

Toujours sage sous le capot, mais malin comme un renard

Alors, ce nouveau CX‑5 ? Un monstre de puissance qui va vous coller au siège ? Pas vraiment. Mazda joue ici la carte de la retenue technique, comme un chef étoilé qui vous sert un plat végétarien tout en finesse pendant que les voisins tartinent du foie gras.

Vue aérienne du toit panoramique de la Mazda CX-5

Le thermique reste au menu, et l’hybride fait enfin son apparition. Pas de révolution 100% électrique ici, mais une transition douce, presque affectueuse, vers un futur moins carboné. Un choix qu’on pourrait qualifier de frileux… sauf que Mazda a toujours préféré la subtilité à la démonstration de force.

Niveau comportement, les puristes retrouveront le toucher de route maison, ce fameux équilibre entre confort et dynamisme que les ingénieurs nippons peaufinent avec une rigueur quasi zen. Ce n’est pas un SUV sportif, mais ce n’est pas non plus un paquebot mou du genou. C’est un SUV qui ne vous fatigue pas, mais qui peut vous amuser. Subtil, on vous dit.

Peut-on rouler en Mazda CX‑5 sans se ruiner ni passer pour un VRP ?

La vraie question : est-ce que ça vaut le coup ? Ou plutôt, est-ce que Mazda a réussi à faire un SUV techno, spacieux, bien motorisé, et pas hors de prix ? Étonnamment… oui. Le CX‑5 2026 se positionne comme un outsider premium accessible. Comprenez par là : plus flatteur qu’un 3008, moins arrogant qu’un Audi Q5.

Mazda CX-5 garé sur un port

Les matériaux montent en gamme, les assemblages sont toujours nippons (donc irréprochables), et le CX‑5 garde ce savant équilibre entre distinction et discrétion. Il ne crie pas « regarde-moi », mais il donne envie qu’on monte dedans.

Le public visé ? Les familles pragmatiques qui veulent du confort, les urbains qui n’ont pas besoin d’un SUV XXL, et les conducteurs un peu blasés par les clones coréens trop chargés. En clair : ceux qui aiment qu’une voiture serve à quelque chose… mais avec un brin de panache.


À retenir :

  • Le Mazda CX‑5 2026 gagne en dimensions, sans devenir envahissant.

  • Son nouvel écran géant modernise vraiment l’expérience à bord.

  • Motorisations hybrides, mais sans révolution électrique.

  • Toujours agréable à conduire, sans verser dans le tape-à-l’œil.

  • Un bon compromis entre style, techno et prix maîtrisé.

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