Tout savoir sur le leasing social 2025 : conditions, pièges et bons plans !

Le come‑back en trombe… mais au rabais

L’an dernier, le gouvernement avait frappé fort : une voiture électrique neuve pour 100 €/mois, sans apport. Et comme les croissants à 1 €, ça a cartonné. Sauf que voilà, en 2025, la version « deuxième tournée » sent un peu la pâte à tartiner allégée. Moins de budget, moins de voitures, mais plus d’attentes.

Le leasing social revient en septembre 2025, avec 369 millions d’euros à distribuer. L’an passé, c’était 650 millions. Résultat ? Le soutien par véhicule chute de 13 000 à 7 380 €. Vous voyez venir la suite : moins de voitures disponibles, et surtout une offre moins généreuse.

Le ministère de la Transition écologique table tout de même sur 50 000 contrats signés. Mais avec la gueule de bois budgétaire qui plane sur Bercy, on peut s’attendre à un coup de klaxon un peu plus timide. Et pas question de jouer au malin : les voitures devront être produites en Europe et afficher un score environnemental respectable. Finies les chinoiseries à prix cassés.

À qui s’adresse ce leasing social ?

Ici, pas de place pour le conducteur bobo en quête d’une deuxième voiture pour faire le tour du pâté de maisons. Ce leasing est destiné aux ménages modestes, ceux qui comptent les centimes avant de tourner la clé de contact.

Pour postuler, il faut avoir un revenu fiscal de référence inférieur à 15 400 €/part et justifier de déplacements domicile‑travail supérieurs à 15 km ou rouler au moins 8 000 km/an. Oui, ça sent l’usine, le chantier ou l’école à l’autre bout du périph’.

L’objectif est clair : aider ceux qui en ont vraiment besoin, tout en verdisant le parc roulant. Pour faire bonne figure, l’État a aussi prévu de réserver 10 % du stock (soit 5 000 voitures) aux travailleurs en zones à faibles émissions (ZFE). Ceux qui, ironiquement, ont souvent les véhicules les plus anciens, donc les plus interdits.

Mais il y a une astuce dans le contrat : pas d’apport, certes, mais l’assurance et la recharge restent à votre charge. Et si vous pensez que ça ne coûte rien… essayez donc d’assurer une e‑208 à Paris avec un bonus-malus dans le rouge.

Quels modèles à moins de 100 €/mois ?

Si vous rêviez d’une Tesla pour le prix d’un abonnement téléphonique, calmez votre enthousiasme. Ce leasing concerne d’abord les citadines électriques françaises… et leurs cousines européennes. Mais surprise : la gamme s’étoffe un peu, avec quelques modèles plus familiaux, pour ceux qui ont plus d’un sac de courses à transporter.

En entrée de gamme, les Citroën ë‑C3, Fiat 500e et Peugeot e‑208 devraient faire partie des heureuses élues. Tarifs estimés : autour de 95 €/mois, hors assurance, bien entendu. C’est sobre, compact et 100 % électrique, parfait pour les trajets urbains… tant que vous ne cherchez pas à traverser la France avec trois mômes et un chien.

Pour les familles ou les amateurs de coffre XL, on monte à 139 €/mois avec des modèles plus polyvalents comme la Peugeot e‑2008, Opel Mokka Electric, Jeep Avenger ou encore l’Alfa Romeo Junior électrique. C’est beau sur le papier, un peu moins sur le relevé bancaire.

Et chez Renault ? L’année 2025 pourrait marquer le retour de la R5 et R4 électriques, accompagnées de la Mégane E‑Tech ou du Kangoo E‑Tech. Mais ici, mystère sur les mensualités. Pas sûr qu’elles rentrent dans les fameuses trois chiffres.

Opportunités… et petits pièges

Comme souvent avec les trucs trop beaux pour être vrais, il faut lire les petites lignes. Le leasing social, c’est un peu comme un buffet à volonté sans les boissons : ce qui n’est pas compris peut vite coûter cher.

D’abord, l’assurance. Pour certains profils, elle peut dépasser la mensualité du leasing. Ensuite, la recharge. Si vous habitez en pavillon avec prise domestique, parfait. Mais en ville, entre bornes HS et tarifs qui flambent, ça peut vite tourner au sketch.

Autre subtilité : la réduction du bonus écologique. En 2024, on pouvait compter jusqu’à 7 000 € d’aides cumulées. En 2025, ce sera plutôt 4 000 € maxi, sauf pour les cas très spécifiques. Moins de bonus = leasing plus serré = risque de refus.

Et enfin, une piste surprenante : le leasing d’occasion. Oui, certaines Dacia Spring reconditionnées pourraient bientôt intégrer le dispositif, à des tarifs encore plus doux. Si vous n’avez rien contre les plastiques durs et les performances de Twingo asthmatique, c’est une option.

En résumé

• Leasing social 2025 : retour prévu en septembre avec moins de budget mais plus de choix.

• Critères stricts : réservé aux ménages modestes avec besoin réel de mobilité.

• Modèles disponibles : de la ë‑C3 à la Mégane E‑Tech, en passant par la Jeep Avenger.

• Cachés du contrat : assurance, recharge, et bonus écologique en chute libre.

• Leasing d’occasion : une alternative qui pourrait séduire les petits rouleurs.