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Clio 6 : la voiture qui pourrait bien faire rougir la Golf et l’A1


Ne vous fiez pas à son nom : la Clio 6 n’a plus grand-chose à voir avec la génération précédente. En apparence, elle reste une citadine. Mais à bien y regarder, elle semble sortie d’un bootcamp où elle aurait appris à bomber le torse. Plus longue, plus large, plus râblée, elle ne veut plus seulement se faufiler dans les ruelles parisiennes elle veut aussi qu’on la remarque en sortant du parking du supermarché.

Design de la nouvelle Renault Clio 6 rouge esprit Alpine

© DPPI

La face avant, revue et corrigée, a troqué son sourire consensuel pour une grimace affirmée : des feux en forme de crocs, un capot plus marqué, et un regard qui dit clairement “pousse-toi”. Ce n’est plus une Clio qui cherche à plaire, c’est une Clio qui impose. Renault assume : on veut séduire, mais surtout ne plus passer inaperçu.

Et ce n’est pas qu’un coup de scalpel esthétique. Le gabarit a été légèrement revu, avec une plateforme qui optimise le confort sans sacrifier la maniabilité. Résultat : la Clio 6 est à l’aise aussi bien en centre-ville que sur voie rapide. Elle ne s’excuse plus d’être là elle s’y installe franchement.

L’habitacle de la Clio 6 qui donne des frissons

C’est quand on ouvre la portière qu’on comprend que Renault n’a pas simplement mis un costume de soirée sur son habituelle citadine. Non. Ils ont aussi refait le salon intérieur, et on est plus proche d’une voiture premium que d’un véhicule pour jeune conducteur.

Nouvel intérieur de la Clio 6 très moderne avec une dalle numérique.

© DPPI

L’écran central de 10 pouces (sur les finitions hautes) trône fièrement comme un iPad coincé au tableau de bord. L’ergonomie a été revue : fini les boutons en plastique cheap et les plastiques durs qui grincent. Ici, tout est pensé pour flatter la rétine et les doigts. Ambiance lumineuse personnalisable, sellerie au design soigné, et même des matériaux éco-responsables qui ne sentent pas le greenwashing.

Mais au-delà du look, ce sont les équipements technologiques qui impressionnent : régulateur de vitesse adaptatif, maintien dans la voie, freinage automatique d’urgence… Une Clio qui joue à la grande, on vous dit. Et surtout, une Clio qui peut faire rougir bien des compactes plus chères.

Et puis il y a les petits détails, ceux qui font qu’on se sent bien. Des rangements bien pensés, des ports USB à l’arrière, et même une planche de bord qui n’a pas peur des doigts sales. Renault a compris que la voiture n’est pas qu’un objet de mobilité : c’est un petit salon sur roues.

Fini le petit moteur qui ronronne, place au mordant avec la Clio 6

Oubliez les moteurs essoufflés des premières Clio. Cette sixième génération ne se contente plus de consommer peu, elle veut aussi faire plaisir à conduire. Renault a mis le paquet sous le capot, ou plutôt, dans les entrailles électroniques de son système hybride.

Arrière de la Clio 6

© DPPI

Au menu ? Du micro-hybride en entrée de gamme, un bloc E-Tech full hybrid de 145 ch en plat de résistance, et une option GPL pour les amateurs de sobriété budgétaire. Autrement dit, il y en a pour tous les goûts, à condition de ne plus vouloir d’un diesel (disparu du catalogue, merci au revoir).

La boîte automatique multimodes, sorte de puzzle mécanique piloté par logiciel, gère les transitions thermiques-électriques sans à-coups. Et même si le tout ne vous pousse pas au fond du siège, le résultat est redoutablement fluide et nerveux en ville, bien plus vivant qu’on ne l’attendait.

Ce qui est frappant, c’est que la Clio 6 réussit à faire oublier ses chevaux modestes en jouant la carte du dynamisme intelligent. Elle ne vous propulse pas, elle vous accompagne dans un style agile, vif, presque joueur. Une citadine qui ne s’excuse plus de prendre un rond-point un peu trop vite.

Monter en gamme… pour dominer Dacia

Mais pourquoi tout ce cirque, cette montée en puissance, ce bain de chrome et de techno ? Parce que Renault vise plus haut. Finies les Clio d’entrée de gamme qui squattaient les flottes d’auto-écoles. Désormais, la marque veut séduire une clientèle qui, il y a dix ans, n’aurait jamais imaginé dépenser 25 000 euros pour une citadine.

Phares arrière de la Clio 6

© DPPI

Et ça, c’est aussi pour laisser de la place à Dacia en bas de l’échelle. Renault veut devenir le généraliste chic, avec une Clio positionnée presque comme une petite Mégane. Tant pis si certains grincent des dents à la lecture des tarifs. La marque assume : on monte en gamme, et on l’assume jusqu’au tableau de bord en mousse.

Est-ce que cette stratégie fonctionnera ? Il faudra attendre les chiffres. Mais une chose est sûre : la Clio 6 est la preuve que Renault ne veut plus être simplement compétitif il veut être désirable.

Et ça, pour une voiture née dans les années 90, c’est une sacrée revanche.


À retenir : 5 points clés

  • Nouveau design plus musclé, avec des lignes tendues et affirmées

  • Habitacle premium avec technologie embarquée et finitions valorisantes

  • Gamme de motorisations hybrides moderne et agréable en conduite urbaine

  • Positionnement plus haut de gamme, assumé par Renault

  • Fin du diesel, retour du GPL, et toujours plus d’efficience

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