Changements en 2025 : Ce que les futurs acheteurs de voitures doivent savoir
Les évolutions du bonus-malus écologique en 2025 : Ce qui change pour les automobilistes
Accrochez vos ceintures, 2025 n’est pas là pour faire de la figuration. Le gouvernement a décidé de retoucher sa copie écologique, et comme souvent, c’est l’automobiliste moyen qui trinque. Le système du bonus-malus écologique change. Et pas dans le sens où votre portefeuille vous dira merci.
Commençons par le bonus. En 2025, la prime pour l’achat d’un véhicule électrique passe de 7 000 à 4 000 euros. Moins de prime, plus de débrouille. L’État appelle ça “rationaliser les aides”, nous, on y voit une manière polie de vous dire de faire encore plus d’efforts… avec moins.
Bonne nouvelle tout de même : l’augmentation du malus écologique est abandonnée. Les amateurs de véhicules thermiques soufflent un peu. Mais l’équilibre entre transition verte et réalité du marché reste bancal. À vous de jongler entre vos envies de thermique, et la pression verte qui monte.
Suppression de la prime à la conversion et de la prime à la casse
En 2025, on dit adieu à la prime à la conversion et à la prime à la casse. Fini les coups de pouce pour remplacer votre vieux diesel par une voiture plus propre.
Ces aides étaient précieuses pour ceux qui voulaient passer à l’électrique ou à l’hybride sans exploser le budget. Leur disparition risque de freiner la vente de véhicules récents peu polluants. Résultat : des achats moins incités, donc plus coûteux pour vous.
En clair : vous êtes toujours libre de choisir… mais désormais, c’est vous qui payez l’addition.
Les nouvelles Zones à Faibles Émissions (ZFE) : Une contrainte accrue pour les conducteurs
En 2025, toutes les villes de plus de 150 000 habitants devront créer leur Zone à Faibles Émissions. Si vous habitez à Lille, Bordeaux, Nantes ou Rennes, attendez-vous à des règles plus strictes.
Les véhicules d’avant 1997 seront interdits, et dans certaines villes comme Paris ou Lyon, même les Crit’Air 3 n’auront plus le droit de cité.
Concrètement, si votre voiture est un peu trop âgée, il faudra l’éloigner du centre-ville. Des aides à l’achat et du covoiturage encadré sont évoqués pour compenser… mais entre nous, ce n’est pas ça qui changera votre quotidien du jour au lendemain.
Interdiction de l’inter-file pour les motards
À partir de 2025, les deux-roues ne pourront plus circuler entre les files de voitures. L’objectif : la sécurité routière.
La mesure passe mal. Beaucoup de motards y voient une perte de temps et une incompréhension totale de leur quotidien. Et pour ceux qui tenteraient quand même le coup : sanctions à la clé.
Mais rien n’est gravé dans le marbre. Si le chaos s’installe ou que l’engorgement devient impossible à gérer, il se pourrait bien que cette interdiction soit revue.
Retours du leasing social
Voilà une bonne nouvelle pour finir. Le leasing social fait son retour en 2025. L’objectif : proposer des voitures électriques à petit prix, sous forme de loyers mensuels accessibles, pour les ménages modestes.
Pour y avoir droit, il faudra respecter certains plafonds de revenus. Si vous êtes éligible, c’est peut-être le bon moment pour tester l’électrique sans se ruiner.
Un petit coup de pouce dans un contexte plutôt rude pour le pouvoir d’achat automobile.
Les changements pour les automobilistes en 2025 sont clairs : moins d’aides, plus de règles, et une pression toujours plus forte pour adopter une conduite “verte”… sans trop d’incitations.
En tant qu’acheteur de voiture d’occasion, vous avez tout intérêt à suivre ces évolutions de près. Anticiper, comparer, négocier : voilà votre meilleur trio pour faire le bon choix, sans vous laisser prendre au piège d’un marché en mutation.
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