Le mode One Pedal débarque sur l’Alpine A290 : les anciens propriétaires vont grincer des dents
L’Alpine A290 adopte la conduite à une pédale
Il était temps. Dans un monde où même un grille-pain peut aujourd’hui freiner tout seul, Alpine vient enfin d’activer le mode One Pedal sur sa petite bombe électrique, la A290. Une technologie que la concurrence propose depuis belle lurette, Tesla, Nissan, Renault… bref, tout le monde sauf Alpine. Et pourtant, quand on connaît leur obsession pour le pilotage pur et dur, c’est presque étonnant qu’ils aient tardé à l’intégrer.
Mais ne vous méprenez pas : ce n’est pas une concession à la facilité. Non, c’est un nouvel outil au service de la précision, un gadget bien calibré pour cette citadine survitaminée taillée autant pour le centre-ville que pour la montée de l’Alpe d’Huez.
En relâchant l’accélérateur, la voiture ralentit avec une élégance mécanique qui ferait presque rougir un frein moteur de vieille GTI. À basse vitesse, elle peut même s’arrêter toute seule, comme si elle comprenait que vous venez de repérer une place de parking. C’est le genre de truc qu’on adopte en cinq minutes… puisqu’on réclame sur toutes les autres voitures.
Une activation simple et pensée pour la performance
C’est là qu’Alpine a été maligne. Plutôt que d’aller chercher des combinaisons de touches façon cockpit d’Airbus, les ingénieurs ont planqué le mode One Pedal derrière un sélecteur rotatif sur le volant, marqué « RCH ». Pas besoin de fouiller dans un écran tactile digne d’un distributeur de billets un soir de réveillon : un clic, et c’est activé.
Un petit pictogramme lumineux confirme que vous êtes désormais dans une voiture qui freine toute seule, sans jamais vous enlever le plaisir de conduire. Parce que oui, on reste dans une Alpine, et pas un SUV mou du genou qui simule des émotions.
Mieux encore : pas besoin de palettes pour ajuster la régénération, pas de compromis à la sauce marketing. Juste un mode pensé pour ceux qui aiment conduire, avec le bon goût de ne pas infantiliser son pilote.
Et si vous passez la voiture au point mort ou en marche arrière ? Le système se désactive. Logique, propre, sans esbroufe. Tout est pensé pour que l’expérience reste intuitive, fluide, presque mécanique dans un monde où l’électronique prend un peu trop souvent le volant à votre place.
Une mise à jour rétroactive en question
C’est le genre de nouvelle qui fait grincer les dents. Depuis le 13 octobre, toutes les nouvelles Alpine A290 sortent des usines avec le mode One Pedal activé. C’est très bien. Mais pour les premiers clients ? Ceux qui ont précommandé, qui ont déboursé sans compter, et qui roulent déjà fièrement avec leur A290 flambant neuve ? Eh bien… ils ne l’ont pas. Pas encore.
Officiellement, Alpine y réfléchit. Une mise à jour rétroactive serait « à l’étude ». Ce qui, en langage constructeur, signifie : si on peut, on le fera ; si ça coûte trop cher, débrouillez-vous. Une pirouette que certains ont du mal à avaler, surtout quand on sait que le matériel est déjà présent à bord, et que seule une reprogrammation logicielle serait nécessaire pour activer la fonction.
Mais attention, Alpine n’est pas seul dans la galère. D’autres marques ont déjà fait le coup. La différence, c’est qu’ici, on parle d’un véhicule premium, technique, à l’image ciselée au scalpel. Le genre de voiture qui ne peut pas se permettre de faire les choses à moitié. Le genre de voiture qui, lorsqu’elle change un détail, déclenche une avalanche de commentaires sur les forums spécialisés.
Alors, rétrofit ou pas ? La balle est dans le camp d’Alpine. Et les propriétaires, eux, retiennent leur respiration, et surtout leur chèque.
Un pas vers la modernité ou une réponse tardive ?
Soyons clairs : ce mode One Pedal ne va pas bouleverser la planète auto. Ce n’est pas un turbo en or massif ni une direction à retour haptique venu de la Formule 1. Mais dans une voiture comme la A290, conçue pour réconcilier passion et technologie, c’est une brique essentielle.
Certains diront qu’Alpine arrive tard. C’est vrai. Le groupe Renault, dont elle dépend, propose cette fonction sur la Megane E-Tech et la Renault 5 E-Tech. Tesla, Nissan, Kia : tous sont déjà passés par là. Alpine, de son côté, a pris le temps. Et quelque part, ça leur ressemble : ils observent, ils testent, puis ils balancent une version affûtée, pensée pour les puristes… mais sans oublier le quotidien.
Le vrai enjeu, c’est celui du positionnement. Car dans le monde électrique, la technologie est une question d’identité. En intégrant le One Pedal, Alpine envoie un message : nous aussi, on sait faire de l’électrique intelligent sans sacrifier l’ADN maison.
Mais attention : l’électrique, ça va vite. Très vite. Et dans cette course-là, même une simple pédale de plus ou de moins peut faire la différence.
En résumé :
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Le mode One Pedal est désormais activé sur toutes les nouvelles Alpine A290.
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Il permet de ralentir et s’arrêter sans toucher à la pédale de frein.
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L’activation est simple, via un sélecteur au volant, sans palettes.
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Une mise à jour pour les premiers modèles est envisagée, mais pas encore confirmée.
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Alpine rattrape son retard technologique, sans trahir son esprit sportif.
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