Quelles garanties pour une voiture d’occasion ?

Quelles sont les 3 garanties qui couvrent une voiture d’occasion ?

La garantie légale contre les vices cachés

C’est l’arme de l’acheteur en cas de mauvaise surprise.

Un vice caché, c’est un défaut que l’on ne peut ni prévoir, ni voir, ni soupçonner à l’œil nu au moment de l’achat. Et surtout : il existe déjà au moment de la transaction. Il ne s’agit pas d’une panne arrivée par malchance, mais d’un défaut profondément enraciné dans les entrailles de la voiture.

La loi dit qu’il doit rendre la voiture impropre à l’usage prévu ou réduire très fortement cet usage. En clair : si vous achetez une voiture censée rouler et qu’elle refuse obstinément de le faire parce que le moteur est en fin de vie… c’est un vice caché.

Exemples fréquents : boîte de vitesses capricieuse, embrayage à bout de souffle, circuit électrique en folie ou système de freinage franchement douteux. Ce que l’on ne peut pas considérer comme un vice caché ? Une rayure. Une bosse. Ou la corrosion visible à dix mètres. À moins que le vendeur ait joué au carrossier amateur pour cacher les dégâts.

Le délai pour réagir ? Deux ans à partir du moment où vous découvrez le défaut. Pas à partir de l’achat. À partir du moment où vous réalisez que votre voiture se comporte comme un objet de décoration plus qu’un moyen de transport.

Et si le vendeur vous a volontairement mené en bateau (par exemple, en maquillant le problème ou en niant l’évidence) ? Le délai passe à cinq ans. Parce que dans ce cas, ce n’est plus un défaut : c’est une tromperie.

Reste une question : comment le prouver ? Une expertise indépendante est le moyen le plus sûr de faire reconnaître le vice. Parce que dans ce genre d’affaire, ce que vous savez n’a aucune importance. Ce que vous pouvez prouver, en revanche, change tout.

La garantie légale de conformité

Là, ce n’est plus une histoire de panne invisible. C’est une question de promesse non tenue.

La garantie légale de conformité s’attaque aux véhicules qui ne sont pas conformes au contrat. Si vous signez pour une voiture avec 50 000 km et qu’elle en affiche 110 000 une semaine plus tard, ce n’est pas une panne. C’est une non-conformité.

Cela peut concerner le moteur, le kilométrage, le niveau de finition, ou toute autre spécificité mentionnée noir sur blanc dans le contrat, l’annonce ou la facture.

Vous avez 24 mois pour agir. Pas un jour de plus. Et cela ne concerne que les vendeurs professionnels. Inutile de rêver de ce recours si vous avez acheté votre voiture à un particulier.

Depuis 2022, vous avez même 30 mois pour être tranquille si une réparation est effectuée sous garantie. Parce qu’une voiture peut très bien tomber en panne une deuxième fois, parfois au même endroit, et souvent au mauvais moment.

Autre nouveauté : pendant 12 mois, tout défaut constaté est présumé exister dès la livraison. Ce n’est donc pas à vous de démontrer que la voiture était défectueuse au départ. C’est au vendeur de prouver le contraire. Une inversion bienvenue.

Vous voulez prouver que le véhicule n’est pas conforme ? Sortez les papiers : annonce, certificat de cession, historique de la voiture, factures, rapport Histovec… Tout ce qui peut coller ou non au discours du vendeur. Là encore, les preuves sont vos seules alliées.

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La garantie commerciale

La garantie commerciale, ou garantie constructeur, c’est un peu comme l’assurance tous risques du vendeur professionnel : elle s’ajoute aux garanties légales, mais ne les remplace jamais.

Elle est facultative, négociée dans le contrat de vente, et couvre généralement la mécanique, l’électronique, l’électricité. En revanche, les consommables (freins, ampoules, essuie-glaces…) ne sont pas concernés, sauf mention spécifique.

Sa durée ? Entre 6 et 12 mois. Et oui, c’est souvent court, mais suffisant pour voir venir les pannes mécaniques et électriques les plus rapides à se manifester.

Son avantage ? Elle couvre des problèmes survenus après la vente. Contrairement aux garanties légales, qui ne s’appliquent qu’aux défauts préexistants, la garantie commerciale prend aussi en charge certaines pannes ultérieures, dans une limite définie par le contrat.

Autrement dit : si votre alternateur vous lâche trois mois après l’achat et que ce n’est ni un vice caché, ni une non-conformité, mais juste un composant qui décide de mourir un lundi matin, la garantie commerciale peut faire toute la différence.

Mais attention : lisez toujours le contrat. Chaque garantie commerciale a ses propres règles, ses plafonds de remboursement, ses exclusions. Ce n’est pas une baguette magique. Mais quand elle est bien pensée, elle peut éviter des dépenses imprévues en cas de panne.

Tableau récapitulatif des garanties selon que vous achetez à un professionnel ou à un particulier :

Que faire quand la garantie constructeur est expirée ?

L’extension de garantie

Lorsque la garantie d’origine tire sa révérence, certains préfèrent croiser les doigts. D’autres, plus pragmatiques, choisissent l’extension de garantie.

C’est une couverture payante, proposée par le professionnel au moment de l’achat du véhicule ou peu après. Elle permet de prolonger la garantie initiale, souvent celle du constructeur, de plusieurs mois voire plusieurs années. Et surtout : elle protège contre les dépenses imprévues liées à des pannes mécaniques, électriques ou électroniques.

En cas d’aléa technique sérieux – un turbo qui lâche, un calculateur en grève, un injecteur qui fuit – cette extension peut éviter de vider votre compte en banque plus vite que votre réservoir. Mais attention : toutes les extensions ne se valent pas. Certaines couvrent le strict minimum, d’autres sont plus généreuses.

Le seul conseil valable : lisez le contrat. De bout en bout. Ce n’est pas passionnant, mais c’est ce qui fait la différence entre une protection utile et une illusion administrative.

La garantie panne mécanique

La garantie panne mécanique est un autre filet de sécurité. Elle n’est pas fournie par le vendeur, mais par une compagnie d’assurance auto, dûment enregistrée (Orias). C’est donc un contrat à part entière, indépendant de celui de la vente.

Elle prend en charge les pannes mécaniques ou électriques affectant le véhicule après l’achat : moteur, injection, boîte de vitesses, transmission, etc. Pas les rayures. Pas les garnitures de portière. Des éléments techniques, dont la défaillance coûte cher.

Elle peut être souscrite seule ou intégrée à une assurance tous risques en tant qu’option. Dans les deux cas, elle apporte un supplément de tranquillité, surtout pour les acheteurs de voiture d’occasion qui savent que, passé un certain kilométrage, chaque bruit suspect peut annoncer une panne mécanique coûteuse.

Là encore, les termes du contrat d’assurance font la loi. Certains composants sont exclus, d’autres sont plafonnés. Rien n’est automatique, tout est écrit. L’intérêt est réel, mais la vigilance reste obligatoire.

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Les obligations du vendeur professionnel lors de la vente dʼun véhicule

Problème sur une voiture d’occasion : comment faire marcher la garantie ?

Tout commence par un problème. Et une voiture qui décide de vous trahir. Moteur capricieux. Boîte récalcitrante. Bruits suspects au freinage. La garantie voiture occasion est censée être là pour ça. Mais voilà : encore faut-il savoir comment l’activer.

Dans le meilleur des mondes, le vendeur professionnel reconnaît le souci, se réfère au contrat, et fait réparer à ses frais. Fin de l’histoire.

Mais souvent, la réalité ressemble davantage à une course d’obstacles. Et quand le dialogue se grippe, il faut monter en puissance.

L’acquéreur peut faire appel à un expert agréé par l’État, dans le cadre d’une expertise contradictoire amiable. En d’autres termes : un professionnel neutre, capable de constater le problème, de l’analyser, et d’en juger la cause. Sans émotion. Sans mauvaise foi. Juste avec des faits techniques.

Ensuite, si le vendeur fait la sourde oreille, il est possible de passer à l’étape suivante : la mise en demeure. Elle est envoyée par un huissier, de manière très officielle, avec tous les éléments à l’appui : rapport d’expertise, preuve du défaut, historique du véhicule. C’est un coup de klaxon juridique, auquel peu de professionnels sérieux restent insensibles.

Et si malgré tout cela, rien ne bouge ? Il reste le Tribunal judiciaire. Avec l’aide d’un avocat, l’acheteur peut demander une réduction du prix de vente, le remboursement de certains frais, l’annulation pure et simple de l’achat, voire le remplacement du véhicule.

Ce n’est pas l’option la plus rapide, ni la plus agréable. Mais parfois, c’est la seule issue quand la garantie légale est ignorée ou refusée. Une voiture d’occasion, ce n’est pas un ticket de loterie. C’est un contrat. Et un contrat engage.

Quelle garantie faire fonctionner pour ma voiture d’occasion ?

Cela dépend entièrement de qui vous vend la voiture.

Si vous achetez à un professionnel :

Vous ne repartez pas les mains vides. La loi vous donne automatiquement deux garanties.

La première, c’est la garantie légale de conformité : 24 mois de couverture. Elle protège contre tout ce qui ne correspond pas au contrat, du kilométrage falsifié au moteur qui n’est pas celui annoncé.

La seconde, c’est la garantie contre les vices cachés. Elle ne dit pas combien de temps elle dure, mais vous avez deux ans à partir de la découverte du problème pour agir. Et jusqu’à cinq ans si vous prouvez une tromperie volontaire.

Mais ce n’est pas tout. Le professionnel peut ajouter une garantie commerciale. Elle est souvent incluse dans le contrat, prévoit une durée précise, et couvre les pannes mécaniques, électriques ou électroniques. C’est elle qui permet de faire réparer sans poser de questions (ou presque), même si le défaut n’était pas présent au moment de la vente.

Et si ce n’est pas suffisant, il est possible de prendre une extension de garantie. Payante, mais utile. Elle permet de prolonger la couverture, parfois jusqu’à 36 mois selon le vendeur et le contrat choisi.

Si vous achetez à un particulier :

Là, tout change.

La seule garantie qui subsiste, c’est celle des vices cachés. Pas de garantie de conformité. Pas de garantie commerciale. Rien qui protège contre un défaut de kilométrage, un moteur fatigué ou une boîte mal décrite dans l’annonce. Juste cette épée de Damoclès, que vous pouvez brandir si vous découvrez un défaut majeur et invisible après l’achat.

Et encore, à une condition : prouver que le problème existait au moment de la vente, ce qui est souvent plus compliqué sans l’aide d’un expert.

Que couvre la garantie sur une voiture d’occasion chez VPN Autos ?

La garantie chez VPN Autos n’est ni une option, ni un supplément tarifaire maquillé en service. Tous les véhicules sont vendus avec 12 mois de garantie minimum. Point.

Voir les garanties VPN Autos

La garantie constructeur

Elle concerne les véhicules 0 km. Ce ne sont pas des voitures d’occasion. Ce sont des voitures neuves sans avoir roulé, issues du réseau constructeur, mais vendues avec remise immédiate.

Résultat : vous bénéficiez de la même garantie constructeur que si vous achetiez en concession. Valable dans tout le réseau officiel de la marque. À la livraison, vous recevez le carnet de garantie tamponné par un distributeur agréé. Pas une copie. Pas un PDF. Un document officiel.

Attention toutefois : l’assistance constructeur est limitée au pays d’origine du véhicule. Si vous partez en vacances, ou si le véhicule est importé, mieux vaut ajouter l’option assistance VPN Autos, qui couvre là où les autres s’arrêtent.

La garantie VPN Autos ZEN+

Elle s’adresse aux véhicules faiblement kilométrés. Moins de 3 ans et moins de 50 000 km.

C’est une garantie dite « Tout sauf ». En d’autres termes, tout est couvert, sauf ce qui est expressément exclu. Pannes mécaniques, électriques, électroniques, tout y passe. Et vous avez en bonus une assurance pneumatiques incluse. Une exclusivité VPN Autos.

Un pneu crevé ? Réparation gratuite. Pneu irréparable ? Remplacement sans frais. Et si la sécurité impose le changement du deuxième pneu ? Il est pris en charge aussi. Même marque, même modèle. Sans discussion.

La garantie VPN Autos ZEN

Pour les véhicules plus âgés, mais encore en pleine forme : entre 3 et 5 ans, avec moins de 100 000 km. C’est une garantie « Pièces listées ». Moins large que la ZEN+, mais toujours centrée sur l’essentiel : moteur, boîte, électronique, injection, etc.

L’assurance pneumatique est aussi incluse. Même traitement, mêmes avantages.

Ce qui change la donne

Toutes les garanties VPN Autos ont des avantages concrets :

• Cessibles sans frais en cas de revente du véhicule

• Aucune vétusté : la pièce est couverte, qu’elle ait 3 mois ou 3 ans

• Zéro franchise, aucun frais à avancer

• Pas de plafond sur le montant des réparations

• Kilométrage illimité pendant la durée de la garantie

• Diagnostic pris en charge jusqu’à 150 €

Les réparations sont assurées par WTW NSA, l’ex-Gras Savoye NSA, un assureur spécialiste de la garantie auto. Ce n’est pas un bricolage de distributeur. C’est un contrat solide, structuré, activable partout en France.

VPN Autos ne vend pas des voitures d’occasion. Ils vendent des occasions garanties, assurées, protégées, avec un niveau de service que beaucoup de constructeurs pourraient envier.