Rappel Peugeot Citroën : votre voiture peut prendre feu sans prévenir, vérifiez vite !

Le mot “rappel” n’a jamais rien de bon. Encore moins quand il est associé à des voitures flambant neuves… qui pourraient littéralement flamber. Si vous conduisez une Peugeot, une Citroën, une Opel ou même une DS, il serait temps de lire ces lignes avec attention. Non, ce n’est pas une énième alerte vague sur une durite mal vissée ou un clignotant capricieux. Là, on parle de batteries haute tension capables de s’enflammer. Oui, en 2025, on peut encore produire des voitures qui prennent feu toutes seules.

Le feu sacré : Stellantis rappelle à tour de bras

Stellantis, le mastodonte automobile qui regroupe une belle brochette de marques européennes (Peugeot, Citroën, Opel, DS, Fiat, Jeep, Alfa Romeo…), vient de déclencher une campagne de rappel massive. En cause : un défaut sur certaines batteries haute tension montées sur des modèles hybrides rechargeables. Résultat ? Un risque réel de surchauffe, et dans les cas extrêmes, d’incendie du véhicule.
Et non, ce n’est pas une exagération : le problème a été jugé suffisamment sérieux pour qu’un rappel d’urgence soit ordonné.

Le danger n’est pas hypothétique. Même si peu d’incidents graves ont été enregistrés pour l’instant, Stellantis a préféré sortir l’extincteur avant que la fumée ne se transforme en feu de forêt médiatique.

Quels modèles sont concernés ? Faites chauffer… votre numéro de série

Le rappel ne touche pas trois ou quatre voitures planquées dans une usine obscure. Il concerne des milliers de véhicules vendus entre 2019 et 2022. Voici quelques exemples concrets :

Peugeot

• 3008 V2 et 508 V2

Citroën

• C5 Aircross

DS

• DS7 Crossback

Opel

• Grandland X

Ce n’est pas une broutille. On parle d’une multitude de voitures en circulation, sur toutes les routes de France, et probablement dans votre propre quartier. Le tout sans que leurs conducteurs aient le moindre indice qu’ils roulent peut-être dans une cocotte-minute sur roues.

La réponse de Stellantis : réactif ou panique organisée ?

Stellantis, pour éviter que la situation ne dégénère en scandale XXL, a rapidement enclenché la machine à rappeler. Les clients concernés sont invités à prendre rendez-vous dans leur concession pour une inspection gratuite. Et si la batterie montre un signe de faiblesse ? Remplacement, toujours gratuit.

Le constructeur précise que seuls certains lots de batteries sont affectés, et que des mesures correctives sont déjà en place. En clair : “pas de panique, on gère”. Mais soyons honnêtes : quand une voiture peut prendre feu à cause d’un composant central, on est loin de l’anodin. Même une intervention rapide n’efface pas le doute qui s’installe dans la tête du client.

Et surtout, l’histoire révèle une vérité désagréable : la voiture moderne, bardée de technologie, devient une usine roulante, où le moindre dysfonctionnement peut virer au drame. C’est le revers de l’évolution automobile.

Batterie, technologie et crédibilité : la triple équation à résoudre

Ce rappel met en lumière un enjeu bien plus vaste que le simple remplacement d’un composant défaillant. Il s’agit d’un test de crédibilité pour les constructeurs. Dans une ère où tout le monde vous promet des voitures propres, efficaces, silencieuses et intelligentes, ce genre de rappel vient rappeler une évidence un peu gênante : tout ça, c’est de la mécanique sous haute tension. Littéralement.

On a longtemps reproché aux véhicules thermiques leurs vidanges, leurs fumées, leurs pièces grasses. Avec l’électrification, on croyait enfin tenir la solution miracle. Sauf que voilà : les batteries, quand elles sont mal conçues ou mal intégrées, peuvent transformer un SUV en grill ambulant.

Et là-dessus, la confiance ne se rétablit pas avec un simple SMS du service client.

Le plus ironique dans cette affaire ? La plupart des voitures concernées sont vendues comme des modèles familiaux, confortables, parfois haut de gamme. Or, dans ce cas précis, il vaut mieux avoir un bon extincteur qu’un bon écran tactile.

En résumé — Ce qu’il faut retenir

• Des milliers de voitures du groupe Stellantis sont rappelées, principalement des modèles hybrides rechargeables produits entre 2019 et 2022.

• Le défaut concerne les batteries haute tension, avec un risque avéré de surchauffe et d’incendie.

• Les marques impliquées : Peugeot, Citroën, DS, Opel (et potentiellement Fiat, Jeep, Alfa Romeo, Lancia).

• Une inspection et une réparation gratuites sont proposées aux clients concernés.

• Ce rappel illustre les risques croissants des véhicules électrifiés mal gérés sur le plan technique.