3 000 chevaux sous le capot : cette supercar électrique veut pulvériser tous les records
Le coup de massue électrique venu de Chine
BYD ne s’est pas contenté de pousser le bouton de la performance, il l’a carrément arraché et remplacé par un levier d’hyperespace. La Yangwang U9 Track Edition, c’est un peu comme si un ingénieur s’était réveillé un matin en se demandant : « Et si on construisait une supercar électrique qui ferait passer une Bugatti pour une citadine ? » Résultat : plus de 3 000 chevaux crachés par quatre moteurs électriques, capables de propulser ce monstre à des vitesses indécentes avec une brutalité chirurgicale.
Esthétiquement, elle ne fait pas dans la discrétion : lignes acérées, appendices aérodynamiques façon avion de chasse, et un look qui hurle « dégagez la voie » même à l’arrêt. Mais le vrai spectacle est sous la coque : un système de gestion de la puissance qui répartit chaque électron comme un chef d’orchestre fou, orchestrant une symphonie mécanique à vous coller le sourire et la nuque contre le siège.
Quand la surenchère devient un art
BYD ne joue plus dans la cour des voitures électriques classiques. Non, là on parle de poser un drapeau sur la Lune et de dire à tout le monde : « Attrapez-moi si vous pouvez ». La Track Edition ne vise pas juste à battre des records sur piste – elle veut réécrire le manuel de ce qu’une supercar électrique est capable de faire.
Sur le papier, la concurrence est prévenue : Rimac, Lotus Evija, Tesla Roadster… tous se retrouvent face à un adversaire qui n’a pas peur d’annoncer des chiffres dignes d’un fantasme de gamer. Et avec ses ambitions clairement affichées de tomber certains records de tours, BYD joue la carte du spectacle total, quitte à rendre certains ingénieurs européens insomniaques.
Une philosophie du « trop n’est jamais assez »
Ce genre de machine n’existe pas pour emmener les enfants à l’école. Non, la Yangwang U9 Track Edition est une déclaration d’intentions : prouver que l’électrique peut être tout sauf ennuyeux. Les 3 000 chevaux ne sont pas seulement là pour battre des chronos, ils sont là pour mettre une claque à tous ceux qui associent encore les voitures à batterie à un frigo sur roues.
Il y a derrière cette voiture une logique simple : si on peut le faire, pourquoi s’en priver ? Ce n’est plus une question d’efficacité ou même de nécessité – c’est un bras de fer technologique où chaque constructeur veut prouver qu’il peut repousser un peu plus loin les limites du raisonnable. Résultat : l’électrique gagne en prestige, et même les puristes de l’essence commencent à se dire qu’ils pourraient y prendre goût… à condition que leur nuque survive.
Et après ? Les limites du délire mécanique
Mais à force de grimper dans les tours de la performance, on finit par atteindre un plafond. Et pas seulement technique. L’autonomie en mode « missile sol-sol » fond comme neige au soleil, les coûts explosent, et on se demande à quel point ces monstres resteront pertinents dans un monde où l’on parle sobriété énergétique à longueur de journée.
Cela dit, BYD a ouvert une brèche : celle où l’électrique n’est plus l’option sage, mais le choix des fous de vitesse. Et si la Yangwang U9 Track Edition n’est pas destinée aux masses, elle marque peut-être le début d’une nouvelle ère où la performance électrique extrême devient un terrain de jeu à part entière. Un terrain où, pour l’instant, la Chine semble bien décidée à dicter les règles.
Résumé en 5 points :
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BYD présente la Yangwang U9 Track Edition, une supercar électrique de plus de 3 000 chevaux.
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Objectif clair : battre des records et redéfinir la performance électrique.
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Un design agressif et une technologie de gestion de puissance ultra-sophistiquée.
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Une philosophie assumée du « toujours plus » pour bousculer les idées reçues.
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Des interrogations sur la pertinence et la durabilité de cette surenchère mécanique.
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