Renault Clio 6 : l’intérieur enfin révélé, et personne ne s’attendait à ça
Un habitacle taillé pour la classe citadine
Enfin un aperçu, et pas des moindres : la Clio 6 montre ses premiers morceaux de tableau de bord, et ce n’est pas juste un coup de pinceau sur une Clio 5 fatiguée. Ce que Renault nous balance ici, c’est un coup de jeune bien senti, avec des lignes qui s’inspirent sans le cacher de la R5 E-Tech. Mais contrairement à sa cousine néo-rétro, cette Clio 6 ne joue pas à faire semblant d’être cool : elle l’est, et naturellement.
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On découvre un intérieur taillé au cordeau, avec une ergonomie revue et corrigée. L’écran central, plus large que l’ego d’un conducteur de SUV, trône désormais en mode portrait au centre de la planche de bord. L’instrumentation derrière le volant, elle, adopte un style qui ferait passer certains cockpits allemands pour des gadgets de jouets. Clairement, Renault a arrêté de faire dans le timide.
Et pourtant, la Clio reste une Clio : compacte, agile, pensée pour la jungle urbaine. Ce n’est pas une bête de course ni un salon roulant, mais cette nouvelle mouture affirme une chose : la citadine peut avoir de la gueule sans coûter un rein.
Digitalisation assumée, plaisir maîtrisé dans la nouvelle Clio 6
Bienvenue en 2025, où l’analogique n’a plus sa place sauf pour les nostalgiques et les conducteurs de Peugeot 205. La Clio 6 se modernise, et pas à moitié. Deux tailles d’écran derrière le volant : 7 ou 10 pouces, selon l’humeur (et le budget). Et ça ne s’arrête pas là. L’écran central est posé façon tablette géante, parce qu’au fond, pourquoi se contenter de moins ? On est en France, mais on peut rêver grand.
Ce duo numérique offre une vue panoramique sur tout ce qui compte : navigation, radio, menus de configuration, et probablement l’horoscope du jour si on cherche bien. Pourtant, tout n’est pas tactile – et heureusement. Renault a eu l’intelligence de laisser quelques boutons physiques. Oui, des vrais, avec du clic. Parce que régler la clim sans détourner les yeux de la route, c’est encore utile, n’en déplaise aux puristes du tout-écran.
Et pour ceux qui craignent de devoir faire un master en électronique pour allumer les feux, rassurez-vous : l’interface reste claire, les commandes accessibles. L’ensemble respire l’efficacité, sans tomber dans la complexité prétentieuse.
Matériaux et finition : le charme discret
Dans un monde où beaucoup de voitures abordables sonnent creux dès qu’on tape sur la planche de bord, la Clio 6 semble vouloir redorer le blason du plastique bien fait. Car oui, on parle encore de plastiques, mais cette fois avec un soin inattendu. Le grain est fin, le toucher soigné, et les ajustements paraissent millimétrés – du moins sur les clichés volés.
Les textures s’entremêlent avec un certain goût. Quelques inserts – sans doute en plastique chromé, mais on fera semblant d’y croire – viennent casser la monotonie. Des bandes lumineuses discrètes évoquent une volonté de rehausser l’ambiance à bord, même dans un embouteillage en sortie de zone commerciale. Et surprise : les sièges arborent ce qui ressemble à des textiles techniques, à la fois élégants et fonctionnels, bref le genre de compromis qui ferait presque plaisir à belle-maman.
En somme, pas de surenchère tape-à-l’œil ici. Juste une montée en gamme réfléchie, ciblée, où chaque élément semble avoir été dessiné par quelqu’un qui s’est déjà assis dans une voiture. Ce n’est pas révolutionnaire, mais c’est diablement cohérent.
Ce que ça présage la Clio 6 pour la conduite réelle
Sous le capot ? Pas de V12, évidemment. Ce n’est pas une Ferrari, et Renault ne s’est jamais embarrassé d’orgueil mal placé à ce niveau-là. Mais la Clio 6 repose désormais sur la version « high spec » de la plateforme CMF-B. Pour les néophytes : plus de confort, moins de vibrations, et une base prête à encaisser du lourd – comme des moteurs hybrides E-Tech et du mild-hybrid 48V. En gros, de quoi survivre à la ville, à la campagne, et même aux zones à faibles émissions.
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L’isolation promet d’être renforcée, ce qui devrait atténuer les cris d’enfants et les klaxons de scooters. Et avec un châssis affiné, Renault semble miser sur une tenue de route rassurante, pas trop molle, mais pas tape-cul non plus. Exactement ce qu’il faut pour se faufiler dans un rond-point sans avoir l’impression de piloter une barque.
Reste à voir comment tout cela se comportera sur le bitume réel, mais si l’extérieur reste aussi fidèle à cette montée en gamme que l’intérieur, la Clio 6 pourrait bien mettre une claque aux citadines qui dorment sur leurs lauriers.
Et maintenant, tous les regards tournés vers la prochaine Peugeot 208
Alors que Renault sort ses griffes avec une Clio 6 bien plus ambitieuse, la pression monte pour Peugeot. La prochaine 208, attendue en 2026, devra répondre coup pour coup à cette montée en gamme : qualité perçue, technologie embarquée, électrification… le match des citadines françaises ne fait que commencer, et il s’annonce plus serré que jamais.
Renault Clio 6 contre Peugeot 208 : la future bataille des françaises
Ce qu’il faut retenir
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L’intérieur de la Clio 6 fait un vrai bond en modernité, avec une présentation digne d’un segment supérieur.
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Des écrans numériques bien intégrés, sans sacrifier les commandes physiques essentielles.
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Une qualité perçue revue à la hausse, notamment grâce à un mix intelligent de matériaux.
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Une base technique solide et flexible, pensée pour l’hybridation et le confort.
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Une citadine plus sérieuse, mais toujours joueuse, prête à secouer ses concurrentes.
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