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Tesla relance le Roadster : une bombe technologique qu’on n’avait pas vu venir


Un fantasme électrique maintes fois repoussé

C’était en 2017. Dans un élan d’orgueil électrique, Tesla dévoilait au monde la promesse d’une supercar capable d’humilier la mécanique thermique la plus obscène. Un bolide rouge feu, fuselé comme un missile, avec une fiche technique à faire pleurer une Bugatti : 0 à 100 km/h en 1,9 secondes, plus de 1 000 kilomètres d’autonomie, et une vitesse de pointe à laquelle même les radars préfèrent détourner le regard. Le Roadster 2.0 naissait sous les projecteurs… pour mieux disparaître ensuite.

La Tesla Roadster arrive en 2026 ?

Huit ans plus tard, le mythe tient plus du concept-car fantôme que de la bête de circuit. Le projet a été reporté, puis re-reporté, entre deux tweets enflammés et trois cybertrucs. On nous promettait 2020, puis 2022, ensuite 2023, et désormais… peut-être 2025. À ce rythme, le Roadster pourrait bien devenir la voiture la plus rapide jamais livrée… dans un musée.

Pourtant, le fantasme perdure. Car Tesla a l’art du teasing, et son Roadster continue de planer au-dessus du marché automobile comme une licorne dopée au kilowatt, irrésistible et insaisissable.


Du rêve à la science-fiction : Thrusters et fusées froides

Et comme si une supercar électrique ne suffisait pas, Tesla a décidé d’ajouter des fusées. Littéralement.

Le Tesla Roadster arrivera en 2026 ?

Dans sa version “SpaceX package”, le Roadster embarquerait dix propulseurs à gaz froid, dérivés de la technologie utilisée sur les fusées Falcon. Objectif ? Booster l’accélération, le freinage et même la tenue de route. Selon Musk, cette combinaison permettrait de descendre sous la barre du 1,1 seconde pour le 0 à 60 mph. C’est tellement absurde que même les ingénieurs de la NASA ont dû recracher leur café.

Mais attention, ce ne sont pas de simples gadgets pour faire joli : ces thrusters pourraient modifier en temps réel le comportement de la voiture, offrant des appuis directionnels là où la physique disait “non”. Bref, un coup de pied aux fesses de Newton, livré avec une garantie constructeur.

Le Roadster ne serait plus juste une voiture. Ce serait un projectile civilisé, un OVNI roulant homologué, à condition que quelqu’un, quelque part, parvienne à le produire.

Révolution F1 : L’effet de sol actif mis à contribution

Si vous pensiez que des fusées planquées dans le pare-chocs suffisaient à clouer la mâchoire des sceptiques, attendez de voir ce que Tesla a déniché dans les archives de la Formule 1 des années 70. Oui, le Roadster devrait embarquer un effet de sol actif, un système digne des grandes heures de la Brabham BT46B, la fameuse « voiture-aspirateur ».

Le principe ? Des ventilateurs logés sous la caisse aspirent littéralement la voiture vers le bitume, créant une adhérence démoniaque, même à basse vitesse. Le tout couplé à des jupes latérales rétractables, pour enfermer le flux d’air comme un méchant dans une série Netflix.

Cette technologie permettrait non seulement de tenir la route comme une monoplace, mais aussi de coller à l’asphalte même à l’arrêt, assurant une stabilité absolue pour les démarrages catapultés façon SpaceX. Une telle innovation sur une voiture de série ? On oscille entre hérésie aérodynamique et génie marketing.


Entre making-of improbable et ultime baroud d’honneur

Mais au fond, ce Roadster est-il autre chose qu’un mirage high-tech ? Aucun prototype roulant n’a encore été présenté au public. Aucun essai presse. Aucune info claire sur le prix ou la date de sortie. Tesla entretient le flou avec une habileté qui ferait passer Houdini pour un amateur.

Et pourtant, les amateurs de belles mécaniques continuent d’y croire. Parce que cette voiture concentre tout ce qu’ils aiment : le danger, la vitesse, la déraison, la promesse d’un futur qui décoiffe. Musk l’a qualifiée de « dernière meilleure voiture à conduire », un adieu tonitruant à la passion automobile avant l’avènement de la conduite autonome, grise et rangée.

Le Roadster n’est pas là pour faire du volume. Il est là pour marquer l’histoire, comme un feu d’artifice de fin de partie. Peut-être qu’il ne sortira jamais. Peut-être qu’il le fera… et alors, le monde des supercars devra réécrire ses lois.


À retenir en 5 points :

  • Le Tesla Roadster a été annoncé en 2017… et toujours aucune version de série en vue.

  • Il promet une accélération à couper le souffle : 0–100 km/h en 1,1 seconde avec le pack SpaceX.

  • Il embarquerait des propulseurs à gaz froid et une technologie d’effet de sol inspirée de la F1.

  • Aucun tarif, aucune date officielle, mais des brevets et des déclarations alléchantes.

  • S’il voit le jour, ce sera la supercar la plus radicale jamais produite.

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