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Amendes et radars : nouvelles règles de covoiturage sur le périphérique parisien


Une nouvelle donne sur le périphérique parisien : place au covoiturage contrôlé

Depuis ce mardi 30 avril 2025, une petite révolution s’est glissée sur la voie de gauche du périphérique parisien. Non, ce n’est pas une nouvelle file pour les VIP ni une piste d’atterrissage pour drones en retard, mais bel et bien la voie réservée au covoiturage qui entre dans une phase de contrôle active. Traduction : les radars sont allumés, et cette fois, ce n’est plus pour faire joli.

Finie la pédagogie façon “on vous explique doucement”. Maintenant, les contrevenants risquent 135 euros s’ils tentent de jouer au plus malin. Le périph’ devient un terrain de jeu un peu plus serré, et seuls ceux qui partagent leur voiture ou leur métier avec d’autres peuvent profiter de cette voie express.

Radar covoiturage sur le périphérique parisien

Qui peut circuler sur la voie réservée ?

Spoiler : pas tout le monde. La voie réservée au covoiturage sur le périphérique parisien n’est pas une invitation ouverte à tous les parisiens stressés du volant. Elle s’adresse uniquement à ceux qui jouent collectif. Autrement dit :

  • Les voitures avec au moins deux personnes à bord (oui, votre chien ne compte pas),

  • Les taxis (qui, pour une fois, ne râleront pas),

  • Les véhicules de secours,

  • Les personnes à mobilité réduite,

  • Et bien sûr, les transports en commun.

Le repère ? Un losange blanc dessiné au sol. S’il est allumé, c’est la règle du jeu. Cette voie est active du lundi au vendredi, de 7h à 10h et de 16h à 20h, hors jours fériés. Le week-end ? Libre-service pour tous, enfin un peu de répit.

Panneaux voie de covoiturage sur le périphérique parisien

À gauche : Seuls les transposrts en commun, taxis et véhicules transportant au moins 2 personnes pourront emprunter la voie lorsque le losange blanc est allumé. / À droite : Losange blanc allumé, voie de gauche réservée au covoiturage ©Ville de Paris

Des radars innovants pour contrôler les automobilistes

Ah, les radars. Mais oubliez ceux qui flashent à 91 km/h. Ici, c’est du high-tech : intelligence artificielle et caméras thermiques s’occupent de compter les têtes, pas les kilomètres-heure.

Et non, poser un mannequin de vitrine ou une poupée gonflable sur le siège passager ne fera pas illusion. Ces radars-là savent faire la différence entre un vrai humain et une tentative pathétique d’escroquerie routière.

Pas de panique non plus : ce n’est pas Skynet qui vous enverra une prune automatique. Un agent humain vérifie chaque image avant d’appuyer sur le bouton “amende”. Mais si vous tentez le coup et que vous vous faites choper, 135 euros s’envoleront plus vite qu’un klaxon dans un embouteillage porte de Clignancourt.

Voie de covoiturage périphérique parisien

Une première phase pédagogique avant la répression

Entre le 3 mars et le 29 avril, les autorités ont joué les gentils profs. Aucun PV, juste des rappels à l’ordre façon “on vous observe, mais on vous laisse encore une chance”. Les panneaux lumineux diffusaient des messages pédagogiques, histoire de préparer les esprits sans trop brusquer les habitudes.

Résultat ? Certains ont compris. D’autres ont vu ça comme une nouvelle lubie municipale. Maintenant, fini de rire : on passe à la version adulte du jeu.

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Une mesure qui ne fait pas l’unanimité

Sur le papier, le covoiturage sur le périphérique parisien semble plein de bon sens. Moins de voitures, moins de pollution, moins de stress. Dans la vraie vie, c’est une autre histoire.

D’un côté, on applaudit des deux mains. De l’autre, certains voient rouge : une voie en moins pour ceux qui roulent solo, soit la majorité. Et ça râle, forcément. Syndicats et collectifs dénoncent un embouteillage de plus sur les deux voies restantes, comme si le périph avait besoin de ça…

Bref, entre pragmatisme écologique et agacement quotidien, le périph devient un nouveau champ de bataille entre “ceux qui partagent” et “ceux qui subissent”.

Comment s’adapter à ces nouvelles mesures ?

Si vous êtes en pleine réflexion pour acheter une voiture en Île-de-France, ce petit changement devrait figurer dans vos critères. Un véhicule spacieux pour faire du covoiturage sans transformer vos passagers en sardines peut soudainement devenir très malin.

Mieux encore, les modèles hybrides ou électriques gagnent des points. Ils collent parfaitement à cette nouvelle logique de “mobilité partagée” chère à la mairie de Paris et à Île-de-France Mobilités.

Alors oui, le covoiturage sur le périphérique parisien ne sera pas une révolution du jour au lendemain. Mais si tout le monde y met un peu du sien, on pourrait peut-être respirer un peu mieux… ou au moins gagner cinq minutes sur le trajet du matin.

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